Pour plus d'infos, inscrivez-vous :
Nom: Code Postal:
Tél: Email:

Glossaire boursier, notarial et économique


A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Z


– A –


ABATTEMENT : Réduction de la base de calcul d'impôt pour les revenus d'actions : 3050 EUR pour un couple soumis à imposition commune et 1525 EUR pour une personne seule. (Fiscalité en vigueur au 01/01/07).


AB INTESTAT : si le défunt n’a pas pris de dispositions testamentaires, la succession est dite « Ab intestat » et les héritiers sont désignés par la loi. Abus de majorité (pour plus de détails, voir page 873)


L'ABUS DE MAJORITE suppose, en droit français, qu'une décision de la majorité des actionnaires ait été prise contrairement à l'intérêt général de la société, dans l'unique dessein de favoriser les membres de la majorité, et au détriment des minoritaires. Il est en général très difficile à prouver.


ACCEPTATION : L’acceptation d’une succession peut être expresse ou tacite, elle s’oppose à la renonciation. L’acceptation est souvent pure et simple, elle est sous bénéfice d’inventaire si les formalités ont été respectées.


ACCESSION : La propriété d’une chose, soit mobilière, soit immobilière, donne droit sur tout ce qu’elle produit et sur ce qui s’y unit accessoirement, soit naturellement, soit artificiellement. Ce droit s’appelle le droit d’Accession. C’est un attribut du droit du propriétaire et c’est aussi un mode d’acquisition de la propriété.


ACTE AUTHENTIQUE : Acte juridique écrit, établi par un officier ministériel.


ACTE SOUS SEING PRIVE : Convention écrite, réalisée entre particuliers, sans l'intervention d'un officier ministériel.


ACTIF: tout objet, titre, propriété ayant une valeur monétaire.


ACTIF CANTONNE : En assurance-vie, l’actif est l’enveloppe dans laquelle l’épargne des assurés est gérée. L’actif est dit « cantonné » lorsqu’il ne rassemble que les primes versées par les adhérents d’un même contrat. L’actif cantonné offre une grande transparence de gestion : il limite la marge de manœuvre de l’assureur pour tirer « à la main » le taux de revalorisation annuel des contrats.


ACTIFS CACHES : sont des actifs non ou mal valorisés par le marché, soit parce qu'ils peuvent être sous-exploités par leurs détenteurs, soit du fait d'une mauvaise communication ou une absence d'information.


ACTIF GENERAL : L’actif général d’une compagnie d’assurance regroupe les primes collectées au titre de l’ensemble de ses contrats d’assurance-vie. La force d’un Actif général est d’offrir une grande diversification de l’épargne. Pour l’assuré, c’est une source de sécurité, même si le rendement est souvent plus faible que pour un Actif cantonné.


L’ACTIF NET CORRIGE correspond aux capitaux propres comptables de la société desquels sont retranchés un certain nombre de non valeurs : frais d'établissement, capital appelé mais non souscrit, etc …; majorés des éventuelles plus values sur les actifs de l'entreprise.


L’ACTIF NET REEVALUE (ANR) est une estimation de la valeur des capitaux propres qui consiste à estimer séparément les différents actifs et engagements de l'entreprise et à en faire la somme algébrique. On parle également de méthode patrimoniale ou de somme des parties. Elle est particulièrement adaptée pour les conglomérats pour lesquels les comptes ou les projections financières agrégées ne peuvent pas être analysés en tant que tels. Notons qu'il existe plusieurs types d'ANR (depuis la valeur de liquidation jusqu'à la valeur d'usage) et que la fiscalité n'est alors pas neutre.


ACTIF NET DE SUCCESSION : Ensemble des biens composant la succession, diminué des dettes du défunt et du coût de la succession formant la masse que les héritiers vont se partager.


ACTIF SOUS-JACENT : tout actif sur lequel porte une option ou plus largement un produit dérivé. Il peut être financier (actions, obligations, bons du Trésor, contrats à terme, devises, indices boursiers...) ou physique (matières premières agricoles ou minérales...).


ACTION : valeur négociable représentant une partie du capital d'une entreprise ; les propriétaires des actions ont qualité d'actionnaires de l'entreprise concernée.


ACTION A DIVIDENDE PRIORITAIRE : l'action à dividende prioritaire place son propriétaire, en tant que créditeur, avant les actionnaires ordinaires, mais après les propriétaires d'obligations.


ACTION NOMINATIVE : Action émise au nom d’une personne déterminée et inscrite au registre des actionnaires de l’entreprise.


ACTION ORDINAIRE : type d'action le plus commune, appelée "ordinaire" afin de la distinguer des autres catégories (comme les actions "prioritaires").


ACTUAIRE : spécialiste chargé de calculer les données de risque et les prix pour les assureurs.


L’ACTUALISATION : consiste à déterminer la valeur d'aujourd'hui de flux qui se produiront dans le futur : elle est donc l'inverse de la capitalisation. Elle permet de comparer des sommes reçues ou versées à des dates différentes.


AGE : (Assemblée Général Extraordinaire) : réunion exceptionnelle des actionnaires pour examiner et approuver des décisions ayant trait à la modification du capital ou des statuts de la société.


AGM : (Assemblée Générale Mixte) : désigne une AGO qui est suivie, dans la foulée, d’une AGE.


AGO : (Assemblée Générale Ordinaire) : réunion annuelle de tous les actionnaires pour statuer sur la gestion courante de la société (approbation des comptes, affectation du résultat, etc…).


AGREGAT : Chiffre qui résulte de l'ajout ou de la soustraction de plusieurs données. Ainsi le chiffre d'affaires, le résultat d'exploitation, l'excédent brut d'exploitation, les capitaux propres sont des agrégats financiers. Un agrégat est un élément pertinent et significatif dans un diagnostic financier.


A LA MONNAIE : Un warrant est « A la monnaie » lorsque le cours du sous-jacent (voir ce mot) est identique au prix d’exercice.


AMF : Autorité des Marchés Financiers. C'est un organisme public indépendant, doté de la personnalité morale et disposant d'une autonomie financière, qui a pour missions de veiller :


- à la protection de l'épargne investie dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu à un appel public à l'épargne ;


- à l'information des investisseurs ;


- au bon fonctionnement des marchés d'instruments financiers.


L'AMF résulte de la fusion entre la Commission des opérations de Bourse (COB) et le Conseil des marchés financiers (CMF).Son pendant en Belgique est la CBFA et en Suisse la COPA.


L’ANALYSE CHARTISTE (OU TECHNIQUE) considère que l'évolution des titres financiers obéit à des lois qu'une étude détaillée des cours et des volumes peut mettre en évidence. Elle s'appuie plus sur la psychologie des investisseurs que sur les mathématiques. Elle recherche dans les historiques de cours les comportements types face à une situation pour prévoir les évolutions des titres financiers.


Cette attitude est souvent celle des traders qui prennent des positions sur des périodes très courtes, des quelques heures à quelques jours.


ANALYSE FINANCIERE : A partir de l'exploitation d'informations économiques et comptables, l'analyse financière vise à redécouvrir la réalité d'une société à partir de données codées . Elle permet ainsi de porter un jugement global sur la situation actuelle et future de l'entreprise analysée.


Sur le plan pratique, l'analyse financière replacera dans un premier temps l'entreprise dans son environnement économique : marché, filière, systèmes de production, réseaux de distribution, motivations des hommes qui la compose... Ensuite, l'analyse devra étudier successivement la création de richesse, la politique d'investissement et la politique de financement pour conclure sur la rentabilité de l'entreprise.


ANALYSE FONDAMENTALE : méthode cherchant à évaluer la valeur d'une action selon la réalité économique de l'entreprise et du marché (bénéfices, actifs, dividendes…).


ANATOCISME : correspond à la capitalisation des intérêts, c'est à dire à leur ajout au capital emprunté et non encore remboursé, qui deviennent à leur tour producteurs d'intérêts, en général au bout d'un an.


APPEL DE MARGE : La chambre de compensation des ordres sur les marchés dérivés procède à un appel de marge lorsqu'un intervenant est en perte potentielle. Elle exige de ce dernier une augmentation du dépôt de garantie sensé représenter deux jours de pertes maximales. Si l'appel sur marge n'est pas suivi, la chambre de compensation dénoue d'office la position et apure les pertes avec le dépôt de garantie.


APPEL PUBLIQUE A L’EPARGNE : Il y a appel public à l'épargne en cas de négociation d'un titre (action, obligation, ...) sur un marché réglementé (Eurolist) ou en cas d'émission ou de cession de titres dans le public en ayant recours à la publicité, au démarchage, à des établissements de crédit ou à des prestataires de services d'investissement.


L'entreprise qui fait appel public à l'épargne doit obtenir le visa de l'AMF et, pour cela, publier une note d'information et effectuer les publications financières obligatoires au BALO (Bulletin Officiel d'Annonces Légales Obligatoires) et auprès du marché financier.


ARBITRAGE : acheter une valeur sur un marché et la revendre immédiatement à un prix supérieur.


ARBITRAGISTES : spéculateurs spécialisés dans l'arbitrage, ou qui achètent des actions dans une entreprise dans l'espoir d'un rachat ou d'une OPA.


ASSET MANAGEMENT : Gestion des actifs économiques d’une entreprise dans le but de maximiser l’efficacité des moyens mis en œuvre dans les activités.


ASSIETTE : Montant sur lequel se calculent notamment les droits d’enregistrement.


ASSURE : C’est l’initiateur du contrat d’assurance-vie. Autrement dit, c’est sur sa tête que le contrat est souscrit. Assuré et Souscripteur ne font souvent qu’un, mais la dissociation des deux personnes est parfaitement possible.


L’ASSURANCE CREDIT : est proposée par des compagnies d'assurance spécialisées dans l'appréciation du risque de défaillance (Euler-Sfac, Altradius, COFACE…) qui garantissent à l'entreprise le paiement par un client de sa créance moyennant une prime qui représente de l'ordre de 0,3% de son nominal.


ASSURANCE DE PORTEFEUILLE : Technique mise au point par Harry Leland et Mark Rubinstein en 1976 pour protéger, pour partie, un portefeuille d'actions contre une baisse de sa valeur due à une baisse des marchés boursiers tout en lui permettant de profiter de la hausse de ce marché.


Elle repose sur l'utilisation d'options de vente sur indices boursiers (ou sur une combinaison d'actifs sans risque et d'actions afin de créer une option de vente synthétique) qui constitue une couverture du portefeuille.


L'assurance de portefeuille nécessite en permanence un ajustement mécanique et automatique de la couverture en fonction des fluctuations du marché et suppose qu'il soit toujours possible d'acheter ou de vendre des actions, ce qui n'a pas été vrai lors du crash de 1987 qu'elle fût accusée d'avoir accentué.


ATTRIBUTION GRATUITE : Distribution gratuite d’actions selon une parité définie par la société émettrice.


ATTRIBUTION GRATUITE : Possibilité offerte à certains héritiers de demander par préférence l’attribution de certains biens et notamment l’entreprise si les critères légaux sont réunis.


AU-DESSUS DU PAIR : les actions émises par une entreprise au-dessus de leur valeur nominale sont dites émises au-dessus du pair.


AUDIT : inspection des comptes d'une entreprise par des comptables indépendants, appelés commissaires aux comptes.


AUGMENTATION DE CAPITAL : mise sur le marché d'actions nouvellement émises.


AVANCE : Technique qui permet au détenteur d’un contrat d’assurance-vie de retirer temporairement une partie des sommes épargnées sans mettre un terme au contrat. Elle correspond à un prêt avec intérêt.


AVANCEMENT D’HOIRIE : Donation qui s’impute sur la part successorale de l’héritier, l’excédent pouvant être soumis à réduction.


AVANTAGE MATRIMONIAL : Profit accord à l’un des époux en vertu d’une stipulation du contrat de mariage et échappant aux règles de donations.


AVENANT : Document qui matérialise les modifications intervenues dans un contrat d’assurance-vie (par exemple, changement de bénéficiaire).


AVERSION AU RISQUE : Caractéristique de celui qui ne souhaite pas courir un risque et qui sera prêt à le transférer à un tiers moyennant une rémunération, ou qui refusera tout actif ou toute action lui faisant courir un risque qu'il perçoit comme excessif compte tenu de sa capacité à le supporter.


AVIS D’EQUITE : Une fairness opinion ou avis d'équité est un avis donné par un tiers indépendant (banque d'affaires, cabinet d'évaluation, auditeurs) sur les termes financiers d une transaction (vente, apport, fusion,..) pour laquelle il peut exister une situation de conflit d'intérêt entre les parties à cette transaction (vente par une société mère d un de ses actifs à sa filiale cotée qui a aussi pour actionnaires des tiers; ...). Cet avis est remis dans une lettre qui s'appuie le plus souvent sur un travail d'évaluation détaillé afin d'éclairer les actionnaires ou les administrateurs qui devront prendre la décision.


Dans des transactions complexes, et sans situation de conflit d'intérêt, les administrateurs pourront vouloir s'appuyer sur un avis d'équité afin d'éclairer leur jugement et ou dégager leur responsabilité vis à vis des actionnaires.


AVIS D'OPERE : trace écrite fournie par l'intermédiaire financier après chaque transaction.


AVOIR FISCAL : A été supprimé depuis le 1° janvier 2005. Montant qui s’ajoutait au dividende net touché par l’actionnaire (correspondant à 50% de celui-ci) pour donner le dividende brut et qui venait en déduction de l’impôt dont il était redevable sur le dividende brut.


AYANT CAUSE ou AYANT DROIT : Personne qui tient son droit d’une autre personne appelée son auteur. L’ayant cause est souvent dit « à titre particulier ou universel ».


– B –


BACKWARDATION ou DEPORT : courbe descendante du prix des futures en fonction de leur date d'échéance.


En théorie, une configuration de backwardation indique une baisse des prix de la matière. En théorie seulement, car supposons le scénario suivant. Vous avez désespérément besoin de cuivre dans un mois, sinon vous ne livrez plus un gros client qui a augmenté inopinément une commande qu'il vous avait passé. Vous êtes prêt à payer plus cher un contrat à terme expirant dans le mois, qu'un contrat à terme expirant dans trois mois. C'est maintenant qu'il vous faut de quoi fabriquer, sans quoi votre gros client risque d'aller voir un concurrent.


LE BADWILL : correspond à un écart d'acquisition négatif (cf. écart d'acquisition). Les normes IAS/IFRS prévoient que l'écart d'acquisition négatif soit comptabilisé comme un profit dans le compte de résultat.


BAISSIER, BEAR, PESSIMISTE : termes utilisés pour qualifier un marché en baisse. Les « Bears » (ours en français) désignent les investisseurs qui anticipent ou espèrent une baisse des marchés. Un marché « bearish » se dit d’un marché dominé par les vendeurs. Contraire : « Bull ».


BALANCE DES PAIEMENTS : différence entre la valeur totale des actifs qui entrent dans un pays et celle des actifs qui en sortent en un an.


BALO : Bulletin des Annonces Légales et Obligatoires. Les sociétés cotées y publient les annonces officielles concernant leurs opérations financières.


BANQUE D'AFFAIRES : ces banques fonctionnent comme intermédiaires financiers et offrent des services comme l'assistance aux OPA et aux fusions, et le placement dans de nouvelles émissions d'actions ou d'obligations.


LA BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT : apporte des services sophistiqués à des grandes entreprises dans une logique d'un sur mesure partiel ou total. Elle offre entre autres des services liés à l'accès aux marchés actions / obligataire/taux (émission, transaction, couverture..), aux conseil en fusions et acquisitions, à l'accès aux financements bancaires plus ou moins complexes...


Equivalent anglais : Investment banking


LA BANQUE DE GESTION D’ACTIFS : (Asset Management en franglais), comme son nom l'indique, gère les actifs de ses clients (investisseurs institutionnels, particuliers plus ou moins fortunés). Elle travaille aussi par le biais de SICAV ou de fonds communs de placement (FCP) pour les clients de la banque de détail. Elle peut enfin avoir besoin de produits de la banque d'investissement (couverture,...)


BANQUE PRIVEE : Banque qui se spécialise dans la gestion de fortune ou de patrimoine de clients fortunés à qui des produits et des services spécifiques sont proposés : déclaration d'impôt, accès à des hedge funds ou fonds de private equity, conseils patrimoniaux, conseils pour l'achat d'oeuvres d'art, architecture du patrimoine personnel, organisation des successions, etc ... Selon les banques, le minimum d'actifs financiers liquides détenus permettant d'obtenir des services de banque privée sont compris entre 250 000 et 1 000 000 €.


LES BANQUES UNIVERSELLES (OU GLOBALES) : (Barclays, BNP Paribas, Citigroup…) sont des grands conglomérats financiers regroupant les différents métiers des banques de détail, des banques de financement et d'investissement et des banques de gestion d'actifs.


BARIL : le baril américain, utilisé pour le pétrole, vaut 159 litres. Pour l'anecdote, il vient du tonneau de vin de 190 litres autrefois en usage en Pennsylvanie. Comme il y avait quelque déperdition lors du transport, les 190 litres initiaux ont été ramenés à un peu moins de 160 litres.


BASE FISCALE : On appelle base fiscale d'un actif, le montant qui sera fiscalement déductible lorsque l'entreprise récupérera sa valeur comptable, soit sous forme d'amortissement, soit sous forme de cession.


BENCHMARK : Indice de référence en français. La performance d’un OPCVM se compare à celle d’un Benchmark. Le CAC 40, l’indice phare de la place parisienne, sert, par exemple, d’indice de référence à des fonds investis en actions françaises.


BENEFICE D’EMOLUMENT : Droit pour chacun des époux d’être tenu des dettes jusqu’à concurrence de l’actif recueilli dans le partage de la communauté, s’il y a eu inventaire.


BENEFICE D'EXPLOITATION : résultat de l'entreprise avant la comptabilisation des résultats financiers et exceptionnels, et avant impôt sur les bénéfices.


BENFICE D’INVENTAIRE : Droit pour l’héritier acceptant sous cette condition de ne supporter les dettes que dans la limite de l’actif déterminé par un inventaire établi dans les trois mois du décès.


BENEFICES DISTRIBUES : part des bénéfices d'une entreprise distribuée aux actionnaires.


LE BENEFICE PAR ACTION : traduit l'enrichissement théorique, d'un actionnaire détenant une action, au cours d'un exercice. Le bénéfice net est en effet la part revenant aux actionnaires de la richesse créée par l'entreprise pendant ce même exercice. Le bénéfice par action fait l'objet d'un calcul très précis, l'analyste corrigeant généralement le résultat net part du groupe publié des opérations exceptionnelles.


Trop souvent, le BPA est considéré comme le critère financier le plus important alors qu'il peut être manipulé par certains choix multiples, recours à l'endettement, une fusion, une acquisition. La progression du BPA n'est pas toujours synonyme de création de valeur, son recul de destruction de valeur.


BENEFICIAIRE : Personne qui recevra le bénéfice du contrat d’assurance-vie en cas de décès de l’assuré. Elle est désignée par l’intermédiaire de la « clause bénéficiaire ». Attention, l’acceptation d’un contrat par son bénéficiaire signifie que le souscripteur ne pourra plus en disposer librement sans son accord.


LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR) : d'une entreprise est la somme de son BFR d'exploitation et de son BFR hors exploitation. Le BFR d'exploitation représente le solde des emplois et des ressources d'exploitation (soit en simplifiant : stocks + clients - fournisseurs).


Il correspond à l'argent gelé par l'entreprise pour financer son cycle d'exploitation (ou sécrété par celui-ci lorsque ce BFR est négatif).


Si les composantes du BFR sont liquides et renouvelées rapidement, leur niveau est relativement stable à activité constante : de là la notion de permanence du besoin en fonds de roulement. Notons que le BFR calculé au bilan à la date d'arrêté des comptes ne représente pas le BFR permanent de l'entreprise car l'activité peut être saisonnière. Sa maîtrise est par ailleurs fondamentale, notamment pour les entreprises en forte croissance.


Du fait de l'importance du financement inter-entreprises en Europe continentale, l'analyse du besoin en fonds de roulement est essentielle. Si le BFR doit évoluer à priori en fonction à l'activité, les périodes de croissance et de récession se traduisent dans les faits par une augmentation de son niveau relatif. Se pose alors la question de son financement, le recours aux crédits à court terme rendant l'entreprise très vulnérable à toute modification de son environnement industriel et financier


BETA : mesure servant à déterminer le risque d'une action par rapport au marché dans son ensemble.


BILAN : un aperçu complet des actifs et du passif d'une entreprise à un moment précis dans le temps.


BILAN EN LECTURE ECONMIQUE : Dans une lecture économique, le bilan recense, à un instant donné, l'ensemble des emplois engagés dans le cycle d'exploitation de l'entreprise (actif économique) et analyse l'origine des ressources de l'entreprise.


BILAN EN LECTURE PATRIMONIALE : Dans une lecture patrimoniale, on considère que l'entreprise se caractérise par un ensemble d'avoirs et d'engagements recensés dans le bilan patrimonial, dont le solde constitue la valeur comptable des capitaux apportés par les actionnaires. Dans cette optique, le bilan recense donc l'ensemble des avoirs et l'ensemble des engagements de l'entreprise.


BIENS COMMUNS : Biens qui font partie de la communauté et qui sont réputés appartenir en commun aux deux époux. Tout bien, meuble ou immeuble, est réputé acquêt de communauté si l’on ne prouve pas qu’il est propre à l’un des époux par application d’une disposition législative. Ces biens, lors de la liquidation de la communauté, sont partagés par moitié.


BIENS CORPORELS : Biens qui ont une existence matérielle, sensible et qui sont objet de droits (matériel, marchandises, etc..).


BIENS INCORPORELS : Créations de l’esprit, constructions juridiques qui n’ont pas de réalité matérielle (clientèle, enseigne, nom commercial). Ces droits sont généralement accordés à certaines personnes, ils ont une valeur pécuniaire.


BIENS PRESENTS, BIENS A VENIR : Biens existants et dont on est propriétaire au jour de la conclusion du contrat ou de l’acte juridique. Ces biens s’opposant aux biens futurs qui n’ont pas encore d’existence mais qui sont susceptibles d’être achetés dans l’avenir. La donation de biens à venir est en principe prohibée.


BIENS PROPRES : Biens qui appartiennent à l’un des époux personnellement. Dans le régime de communauté, il s’agit de biens reçus par succession ou donation ou acquis avec des deniers propres. A la dissolution de la communauté, chacun des époux reprend ses biens propres.


BIENS RESERVES : Biens que la femme acquiert dans l’exercice d’une profession séparée de celle de son mari. La notion de biens réservés a été supprimée par la loi du 23 décembre 1985.


BILLETS DE TRESORERIE : sont des titres de créance négociables émis par les entreprises sur le marché monétaire pour une durée pouvant s'étendre de 10 jours à 1 an. Dans la pratique, la durée de vie moyenne des billets de trésorerie est très courte, entre 1 et 3 mois. Ils sont émis par coupure de 150 000 euros minimum.


Le billet de trésorerie est le principal instrument de face à face en France. Il permet aux entreprises d'emprunter directement à court terme auprès d'autres entreprises sans passer par le système bancaire, en obtenant des conditions très proches du marché monétaire.


BLUE CHIP, VALEUR PHARE : environ les 100 premières entreprises cotées en Bourse, et qui sont réputées pour être des investissements sûrs.


BNA : Bénéfice net (impôt déduit) de la société divisé par le nombre d’actions qui constituent le capital.


BOISSEAU : c'est une unité de mesure de grains par volume. La masse d'un boisseau (bushel en anglais) dépend du type de grain. Ainsi, 1 boisseau US de blé vaut 0,02721 tonnes ; 1 boisseau US de maïs vaut 0,02540 tonnes ; 1 boisseau US de soja vaut 0,02721 tonnes.


BONS A MOYEN TERME : Titres émis dans le cadre – souple – d’un programme à durée indéterminée. Les modalités sont négociables et définies lors de chaque émission en fonction du but recherchée et des conditions qui prévalent alors sur les marchés.


BON DE CAISSE : est un produit de placement comparable au dépôt à terme. La créance de l'emprunteur est matérialisée physiquement par un bon nominatif ou anonyme.


BONS AU PORTEUR : obligations qui peuvent être détenues de manière anonyme et que l'on peut utiliser presque aussi facilement que de l'argent liquide.


BON DE SOUSCRIPTION : donne le droit d'acheter une action ou une obligation à un prix fixé et sur une période déterminée.


BONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS REMBOURSABLES : Le BSAR est une variante du BSA. Il s'agit d'un bon de souscription avec faculté de rachat du bon par l'émetteur. En pratique, cela signifie que la société peut "forcer" l'exercice des bons après une certaine période si les conditions d'exercice sont réunies, le porteur préférant exercer son bon plutôt que de se le faire racheter à vil prix.


BON DU TRESOR NEGOCIABLE : est émis par l'État sous forme d'adjudications hebdomadaires ou mensuelles. Les durées habituelles des bons du Trésor sont 13, 26, 52 semaines, 2 ans et 5 ans. L'intérêt du produit réside avant tout dans la qualité de la signature de l'émetteur (la meilleure) et l'important encours des bons du Trésor négociables garantissant une liquidité satisfaisante, même pour les gros volumes. Les investisseurs peuvent y trouver une solution relativement intéressante pour des placements de courte durée.


BULL : Les « bulls » (taureaux en français) désignent les investisseurs qui anticipent ou espèrent une hausse des marchés. Un marché « bullish » se dit d’un marché dominé par les acheteurs. Contraire : Bear.


– C –


CAC : cotation assistée en continu. Le CAC était aussi l'ancienne Compagnie des Agents de Change, plus tard remplacée par la SBF-ParisBourse.


CAC 40 : indice comprenant les 40 valeurs principales sur la Bourse de Paris. C'est l'indice qui témoigne donc de l'évolution de la Bourse française.


CALL : droit d'acheter une action à un prix défini d'avance, et avant une échéance donnée.


CALL RATIO : Il s’agit de l’achat d’une option, d’achat et de vente de deux autres, à la même échéance, mais de prix d’exercice plus élevé. Cette combinaison permet de réduire la dépense initiale d’un call et mise sur la hausse modérée d’un titre. En cas de forte hausse, les pertes peuvent être importantes.


CALL WARRANT (ou PUT WARRANT) : Valeur mobilière émise par un établissement financier qui donne droit d’acheter (call) une action à une date déterminée par l’émetteur.


CAPITAL RETOURNEMENT : Famille de fonds d'investissements qui se focalise sur des entreprises en difficulté qui doivent être redressées.


CAPACITE : Aptitude d'un individu à effectuer des actes juridiques.


CAPACITE D’autofinancement (CAF) : mesure l'ensemble des ressources internes sécrétées par l'entreprise. Elle se calcule en ajoutant au résultat net l'ensemble des charges nettes calculées (dotation aux amortissements, variation de provisions pour risques et charges) sans impact pour la trésorerie. Bien qu'elle soit calculée avant rémunération de certaines ressources (les capitaux propres) mais après rémunération de certaines autres (les dettes), il s'agit d'une variable-clé de tout tableau de flux. La capacité d'autofinancement est très proche de la marge brute d'autofinancement, qui n'exclut toutefois pas l'impact des cessions sur le résultat.


CAPITALISATION : Technique qui permet de faire fructifier l’épargne investie sur un contrat d’assurance-vie. Les intérêts produits par l’épargne s’ajoutent à celle-ci et deviennent eux-mêmes générateurs d’intérêts. Ainsi, 100€ placés à 5% rapportent 5 € la première année, tandis que les 105 € acquis donneront 5,25 € de plus la deuxième année. Et ainsi de suite.


CAPITALISATION / DISTRIBUTION : Choix opéré par les OPCVM de distribuer ou non les revenus encaissés de leur portefeuille. Quand les revenus sont capitalisés, ils ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu et contribuent à l’augmentation de la valeur liquidative des actions de Sicav et des parts de FCP. Les plus values en capital sont imposées lors de la cession. Toutefois, les avoirs fiscaux attachés aux dividendes capitalisés ne sont pas récupérés.


CAPITALISATION BOURSIERE : valeur totale, au prix du marché, des actions émises par une entreprise, une industrie, ou un secteur du marché. Elle s'obtient en multipliant le nombre d'actions émises par le cours.


CAPTATION : Manœuvres frauduleuses exercées sur autrui, tendant à l’amener à consentir une libéralité au profit de l’auteur des manœuvres.


CARNET D’ORDRES : Présente les cinq meilleures offres d’achat et de vente à un instant « t » et permet de positionner au plus juste son ordre.


CARRY BACK : fait apparaître au profit de l'entreprise une créance d'impôt égale à la différence entre l'impôt effectivement versé et un impôt théorique après imputation de la perte de l'exercice présent sur les bénéfices non distribués des trois derniers exercices. Cette créance d'impôt n'est pas imposable, elle peut être utilisée pour le paiement de l'impôt sur les sociétés dû au titre des cinq prochains exercices. Au terme de cette période, elle est remboursée par l'État pour la fraction non utilisée. En France, les actifs d'impôts différés ne peuvent être comptabilisés que si leur récupération ne dépend pas des résultats futurs ou si leur récupération est probable par suite de l'existence d'un bénéfice imposable attendu au cours de leur période de dénouement.


CARRY TRADE : consiste à s'endetter dans une devise à faible taux d'intérêt et à placer les fonds empruntés dans une autre devise à taux d'intérêt plus forts après les avoir convertis en espérant que la dépréciation de la seconde devise contre la première ne viennent pas réduire les gains tirés du différentiel d'intérêt.


Fin 2006 début 2007, des carry trades vigoureux étaient menés sur le yen. Ils consistent à s'endetter en yen en profitant d'un taux d'intérêt très bas (de l 'ordre de 0,7% à un an) et à convertir ces yens en dollars et à placer ces dollars à un taux de l'ordre de 5 %.


Le risque naturellement de ce type de transaction est que le yen s'apprécie contre le dollar, ce qui ferait que la dépréciation sur le remboursement des yens empruntés compenserait le gain sur le taux d'intérêt entre les 5 % du rendement en dollars et les 0,7 % de coûts en yen.


Or, tant que la banque du Japon intervient sur le marché des changes en vendant des yens et en achetant des dollars afin de maintenir le yen relativement bas (ce qui aide ses exportateurs) et qu’elle maintient des taux d intérêt bas (ce qui aide ses entreprises), ce risque de revalorisation du yen contre le dollar est relativement faible, ce qui fait tout l'intérêt de ce Carry Trade.


CASH EXTRACTION : Stratégie consistant à réinvestir des plus-values issues d’un portefeuille d’actions dans des warrants de même sous-jacents. La technique permet de profiter de l’effet de levier important des warrants tout en conservant son portefeuille d’actions.


CASH FLOW : Solde de trésorerie résultant des ressources et des emplois.


CAUTION : Personne qui s’engage à exécuter l’engagement valable du débiteur d’une obligation dans le cas où il serait défaillant. Très souvent, cet engagement est pris vis-à-vis d’un créancier pour satisfaire, s’il y a lieu, les obligations de son débiteur. Le contrat de cautionnement doit déterminer l’étendue de l’obligation garantie et la durée de l’engagement.


CBOT : le Chicago Mercantile Exchange et le Chicago Board of Trade ont fusionné en octobre 2006. Le CBOT était né en 1848 et a enregistré son premier contrat à terme en 1851. Cette place cote principalement les céréales, le soja, le riz, l'éthanol, l'or et l'argent. Fondé en 1898, soit 50 ans plus tard que le CBOT, le CME s'était spécialisé dans le négoce du bétail, du lait et du beurre. La nouvelle bourse cote annuellement plus d'1,7 milliards de contrats et couvre presque toutes les matières premières soft et agricoles. C'est la plus importante place de marché des contrats à terme.


CERTIFICAT DE PROPRIETE : Acte par lequel un notaire ou un fonctionnaire atteste de la propriété établi par le notaire. Dans une succession, le certificat affirme le plus souvent la propriété de valeurs mobilières ou de créances.


CERTIFICAT D’INVESTISSEMENT (CI) : C'est une action provisoirement séparée de son droit de vote. Elle peut être reconstituée intégralement, par l'achat du certificat ou du droit de vote.


CESSION : Transmission d’un droit entre vifs à titre onéreux ou gratuit.


Cession à titre gratuit : Transfert de propriété sans contrepartie.


Cession à titre onéreux : Transfert de propriété moyennant une contrepartie (par vente ou par échange).


CHARGEMENTS : Désigne l’ensemble des frais afférents au contrat d’assurance-vie. Il s’agit notamment des frais d’entrée pris sur chaque versement et des frais de gestion prélevés tous les ans sur les « provisions mathématiques » du contrat. Ce terme tombe aujourd’hui en désuétude.


CHARGES FONCTIONNELLES : Regroupent les coûts des produits vendus, des coûts de recherche et de développement, des coûts des services commerciaux, des coûts de gestion administrative générale.


CHARTISTE : personne étudiant les graphiques afin de prévoir les variations de cours du marché.


CHIFFRE D'AFFAIRES : revenu annuel d'une entreprise.


CLAUSE DE GARANTIE D’ACTIF ET DE PASSIF : Une convention de garantie d'actif et de passif ou une clause de garantie d'actif net permet à l'acquéreur de s'assurer que l'ensemble des moyens nécessaires à l'exploitation est bel et bien détenu par l'entreprise et qu'il n'existe pas de passifs cachés. Concrètement le cédant fait des déclarations relatives à la société dans lesquelles il s'engage essentiellement sur la substance de la société cédée (réalité des actifs et régularité des méthodes comptables). De plus, il garantit les capitaux propres à une date donnée (celle du dernier bilan connu et annexé à la convention) et s'engage à payer à l'acquéreur tout ce qui viendrait en diminution et dont le phénomène générateur aurait eu lieu avant la date du dernier bilan, et ce pendant une période donnée et avec un plafond déterminé. Cette clause s'accompagne fréquemment de la rétention d'une fraction du prix de vente ou d'une garantie bancaire.


CLAUSE PENALE : Cette clause insérée dans un testament a pour objet d’exclure du bénéfice du legs le légataire qui n’accompagnait pas une condition qui lui est imposée par le testateur.


CLUB D’INVESTISSEMENT : Société civile à capital variable ou indivision, permettant à ses membres de gérer en commun un portefeuille de valeurs mobilières constitué à partir d'une mise de fonds initial et / ou d'apports réguliers. Les clubs d'investissement sont souvent une façon pédagogique d'apprendre à plusieurs le fonctionnement de la bourse, à sélectionner et à suivre les entreprises cotées pour des particuliers ayant peu de connaissances dans ce domaine et des moyens financiers relativement limités.


CME : le Chicago Mercantile Exchange et le Chicago Board of Trade ont fusionné en octobre 2006. Le CBOT était né en 1848 et a enregistré son premier contrat à terme en 1851. Cette place cote principalement les céréales, le soja, le riz, l'éthanol, l'or et l'argent. Fondé en 1898, soit 50 ans plus tard que le CBOT, le CME s'était spécialisé dans le négoce du bétail, du lait et du beurre. La nouvelle bourse cote annuellement plus d'1,7 milliards de contrats et couvre presque toutes les matières premières soft et agricoles. C'est la plus importante place de marché des contrats à terme.


CODE SICOVAM : (Société Interprofessionnelle pour la Compensation des Valeurs Mobilières) : code désignant une valeur mobilière, celui que vous indiquez à votre intermédiaire pour un passage en Bourse.


CODICILLE : Acte postérieur à un testament le modifiant, le complétant ou l’annulant. Cet acte est soumis aux conditions de forme du testament.


COEFFICIENT D’EROSION MONETAIRE : Coefficient de variation de l'indice moyen des prix à la consommation entre l'année d'acquisition d'un bien immobilier et l'année de la vente de celui-ci.


COLLATERAL : Qualifie le lien de parenté existant entre une personne et une autre, Descendant d'un auteur commun, mais ne descendant pas les uns des autres (frères, soeurs, neveux, nièces, ...etc).


COMPTES CONSOLIDES : comptes publiés par un groupe d'entreprises (mère et filiales).


COMPTE COURANT : Contrat par lequel deux personnes décident de porter réciproquement en compte toutes les opérations juridiques qu’elles feront entre elles de manière qu’il y ait des compensations successives et que le règlement soit établi qu’à la clôture du compte par le paiement du solde.


COMPTE DE LIQUIDATION : Totalise les opérations réalisées sur le mois et établit le solde du compte-titre.


COMPTE DE RESULTAT : dans les comptes publiés, il donne un aperçu des produits et des charges comptabilisés au cours d'une période donnée.


COMPTES PROVISOIRES : comptes semestriels ; ils ne sont généralement pas audités.


COMPTES SOCIAUX : Ils correspondent aux comptes d'une société sans intégrer les comptes de ses éventuelles filiales par opposition aux comptes consolidés qui intègrent l'ensemble des comptes des sociétés formant le groupe.


CONCOURS BANCAIRES COURANTS : Ensemble des crédits accordés par des banques à court terme : facilité de caisse, découvert et autres crédits à moins d'un an.


CONDITION SUSPENSIVE ou RESOLUTOIRE : Modalité d’un acte qui :


- si la condition est suspensive, ne fait naître un droit que si l’événement prévu se produit.


- Si la condition est résolutoire, fait disparaître le droit lorsque l’événement survient.


CONSANGUINS : Frères et sœurs par le même père mais nés de mères différentes (différents des utérins ou germains).


CONSEIL EN GESTION DE PATRIMOINE INDEPENDANT (CGPI) : Interlocuteur indépendant de tout établissement bancaire ou réseau commercial, répondant à des critères d’habilitation (garanties financière et assurance responsabilité civile professionnelle) et travaillant dans un cahier des charges précis (lettre de mission, etc). Il met en œuvre son expertise financière et patrimoniale pour conseiller au mieux ses clients dans leurs démarches de constitution et de gestion de leur patrimoine.


CONSEILLER EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS (CIF) : Intermédiaire exerçant une activité de conseil sur différents instruments et services financiers. Le statut de CIF caractérise les conseillers en gestion de patrimoine indépendants.


CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE : est un organisme professionnel chargé de débattre des grandes questions comptables. Le CNC émet ses avis au comité de la réglementation comptable. Il est doté d'un comité d'urgence pour répondre aux soucis immédiats des entreprises.


CONSOLIDATION : Les documents annuels d’un groupe doivent être établis comme si toutes les entreprises de ce groupe étaient des segments indépendants d’une entité entrepreneuriale ; les comptes des différentes sociétés du groupe doivent être retraités en conséquence.


CONTRAT DE CAPITALISATION : est un produit d'épargne et n'est pas un produit d'assurance à la différence des contrats d'assurance-vie.


Le contrat de capitalisation, comme son nom l'indique, permet de capitaliser une somme ou plusieurs sommes qui ont été versées par un épargnant à l'intérieur d'un contrat qui peut être investi dans plusieurs types de supports diversifiés ou non.


Pendant la durée de vie du contrat de capitalisation, l'épargnant peut retirer tout ou partie de ses fonds qui sinon lui sont versés à échéance du contrat, soit sous forme d'un capital représentant le montant investi majoré des intérêts capitalisés, soit sous forme d'une rente qui lui est versée tant qu'il est en vie.


Ce type de contrat a un avantage fiscal en France car les plus values et les intérêts ne sont pas déclarables à l'ISF tant que les fonds n'ont pas été retirés du contrat, seul sont déclarables à l'ISF les capitaux investis.


Par ailleurs, il permet d'organiser par avance une partie de la succession de l'épargnant.


CONTRAT A TERME : Un contrat à terme, ou future en franglais, est un engagement ferme d'acheter ou de vendre une quantité convenue d'un actif à un prix convenu et à une date future convenue. Les futures sont des produits standardisés et cotés : ils portent sur des actifs référents pour un montant standard et à échéances fixées. Marché en France : le MATIF.


CONTRAT DE LIQUIDITE : est signé entre une entreprise cotée en bourse et un prestataire de services d'investissement (une banque ou un agent de change).


L'entreprise met à la disposition du PSI des liquidités et des actions de l'entreprise, à charge pour le PSI de se porter acheteur ou vendeur des actions de l'entreprise lorsque le marché des actions de celle-ci est déséquilibre.


Le PSI apporte ainsi une liquidité supplémentaire sur le marché des actions de l'entreprise et permet de le fluidifier.


CONTRAT DSK : Contrat d'assurance vie investi principalement en actions et dont l'actif est constitué à au moins 50 % d'actions de l'Union Européenne et pour 5 % au moins de placements à risque. Du nom de Dominique Strauss-Kahn qui les a créés lorsqu'il était ministre des finances en France.


CONTRAT DE MARIAGE : Acte notarié par lequel les futurs époux ou les époux font choix de leur régime matrimonial et fixent le statut de leurs biens pendant le mariage et au jour de la dissolution. La convention matrimoniale a un sens plus large puisqu’elle désigne aussi l’ensemble des dispositions prises par les époux dans le contrat de mariage (libéralités ou avantages matrimoniaux).


CONTANGO ou REPORT : courbe ascendante de prix des futures en fonction de leur date d'échéance. En effet, le prix des futures incorpore un coût de stockage. Il faut bien un abri, des frais d'assurance pour stocker du blé, du pétrole, du cuivre. Supposons un cours stable sur une matière, la courbe de prix des futures est ascendante. Un contrat à 1 an se payera plus cher qu'un contrat à 6 mois, puisqu'il inclut 6 mois de stockage. En théorie un marché haussier devrait présenter des futures en hausse, en contango. En théorie seulement, car dans la pratique, un stock tendu, en diminution peu parfois produire le résultat inverse.


CONTRAT A TERME : contrat stipulant une matière, un prix et un délai. Entre la date de son émission et la date de son expiration, le contrat passe de main en main et sa valeur varie. A son expiration, sa valeur n'est jamais nulle. Elle est (au pire) celle du cours « spot » de la matière.


CONTRAT INTERNE : système destiné à assurer qu'une entreprise fonctionne correctement – il comprend des mesures visant à prévenir les erreurs, le gâchis et le vol.


CONVENTION D’INDIVISION : Contrat passé entre les indivisaires relatif à l’exercice de leurs droits et par lequel ils conviennent de demeurer dans l’indivision pour une durée qui ne saurait être supérieure à cinq ans renouvelable.


CONVENTION FISCALE : convention passée entre certains pays afin d'éviter la double imposition des entreprises et des individus sur les mêmes revenus ou bénéfices.


CORRIDOR : Un warrant corridor parie sur le temps passé d’un sous-jacent, généralement un indice, dans un intervalle prédéfini.


COTATION : prix d'un titre tel qu'il est actuellement fixé par un teneur de marché.


COTE OFFICIELLE : publication d'Euronext détaillant les cours de toutes les valeurs cotées sur le marché français.


COUPON : pour une action, dividende distribué. Dans le cas d'une obligation, il s'agit de l'intérêt.


COUPON COURU : Fraction d'intérêt attaché à une obligation depuis son émission ou depuis le détachement du dernier coupon.


COURS D'EMISSION : prix auquel un gérant de fonds ou un teneur de marché vendra un titre.


COURTAGE : Frais facturés par l’intermédiaire financier pour passer des ordres (achat ou vente).


COUT DU CAPITAL : Coût de la mise à disposition de capitaux au sens large.


COUVERTURE : action visant à réduire le risque, par exemple en achetant des contrats à terme.


COUVERTURE DES RISQUES DE CHANGE : opération visant à réduire ou à éliminer le risque de change en achetant à terme, grâce à des contrats à terme financiers, ou grâce à des emprunts dans la monnaie exposée.


CRB : créé en 1934 par le Commodities Research Bureau, cet « indice matières premières » permet de suivre le prix des matières premières et leur évolution. Ses 19 composants sont pondérés de façon à ce que le secteur pétrolier représente un tiers de sa valeur. Il est recalculé tous les mois. Il se décompose en quatre groupes, classés par ordre décroissant de liquidité.


- Groupe 1 : pétrole et dérivés : Pétrole brut, fuel domestique, essence sans plomb : 33%


- Groupe 2 : Gaz naturel, maïs, soja, bétail sur pied, or, aluminium, cuivre : 42%


- Groupe 3 : Sucre, coton, cacao, café : 20%


- Groupe 4 : Nickel, blé, jus d'orange, porc, argent : 5%


CRDS : Prélèvement effectué au titre de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale de 0,50 % (taux en vigueur au 01/01/2007) sur les revenus et plus-values concernés.


CREANCIER CHIROGRAPHAIRE : Créancier de somme d’argent ne bénéficiant d’aucune garantie particulière.


CREANCIER PRIVILIGIE : Créancier qui bénéficie, de par la loi ou la convention, d’un privilège qui lui octroie un rang et lui permet de se faire payer avant d’autres créanciers selon une hiérarchie prévue par la loi. Le vendeur d’un fonds de commerce dont le prix n’est pas payé comptant est un créancier privilégié.


CREDIT ADMINISTRE : est un crédit dont l'octroi est soumis à des conditions particulières (investir pour exporter, investir pour construire des logements, investir pour économiser de l'énergie,...) accordé souvent avec taux inférieur à celui du marché dans le cadre d'une enveloppe totale définie par les pouvoirs publics qui veulent encourager tel ou tel secteur d'activité.


Dans les pays développés, ce type de crédit est devenu rare.


CREDIT-BAIL : est un contrat de location d'une durée déterminée, passé entre une entreprise (industrielle ou commerciale) et une banque ou un établissement spécialisé, et assorti d'une promesse de vente à l'échéance du contrat. L'utilisateur n'est donc pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition pendant la durée du contrat. Dans une vision économique de l'entreprise (qui est celle des comptes consolidés), les biens loués en crédit-bail sont assimilés à des immobilisations. La contrepartie bilantielle est une dette financière qui équivaut à la valeur actuelle des engagements de loyers et du prix de levée de l'option d'achat dont dispose l'entreprise.


Equivalent anglais : Capital lease, Finance lease, Lease, Leasing


CREDIT CORPORATE : est un crédit fait par une banque à une entreprise qui se rembourse par le cash flow de l entreprise, sans prise de garantie particulière, et non pas par la vente d un actif, ou la remontée d'un dividende d'une holding ad hoc d'acquisition. L’entreprise a la faculté d’utiliser le crédit comme elle l’entend (construction d’usine, gestion de bfr, acquisition de concurrents, etc.).


CREDIT DOCUMENTAIRE : permet d'assurer la bonne fin et le règlement d'un contrat commercial entre un exportateur et un importateur de nationalités différentes. Les banques des deux partenaires commerciaux cautionnent leur client respectif, ce qui limite le risque de livraison non payée, ou de marchandise payée mais non livrée. Après la signature du contrat commercial entre un acheteur importateur et un vendeur exportateur, c'est à l'acheteur qu'il revient d'initier la signature du crédit documentaire en prenant contact avec sa banque qui répercute à une banque correspondante l'ouverture d'un crédit documentaire payable sur ses caisses. Le vendeur pourra retirer les fonds lorsque la banque aura réceptionné et reconnu en ordre les documents exigés.


CREDIT D’IMPOT : Créance sur le Trésor.


CREDIT-RELAIS : est un crédit mis en place dans l'attente d'une recette future qui assurera son remboursement : augmentation de capital, emprunt obligataire, cession d'une filiale... Nécessairement à court terme, onéreux, souvent utilisé pour des montants importants, il connaît un développement parallèle à celui des opérations financières et notamment les opérations de fusion-acquisitions. Il peut prendre la forme d'un découvert ou d'un crédit spot dont le remboursement sera assuré par la cession d'un actif ou l'émission de titres financiers.


CREDITS REVOLVING : sont des lignes de crédit à court terme renouvelées en permanence. Ils sont utilisés dans le financement du besoin en fonds de roulement.


CREDIT SPOT : est un crédit à court terme facilement utilisable par tirages successifs. L'entreprise émet un billet financier ou procède à un tirage auprès de sa banque qui lui avance les fonds correspondants sur la durée prévue entre les 2 parties. Le taux du crédit est égal au taux de refinancement de la banque auquel s'ajoute une marge négociée au coup par coup, généralement comprise, en fonction de la qualité de la signature de l'emprunteur, entre 0,10% et 1,50% l'an.


Equivalent anglais : Commercial loan


CREDIT SYNDIQUE : est un crédit accorde a une entreprise par plusieurs banques.


Le placement d’un crédit syndiqué se rapproche de celui d’une obligation. L’entreprise choisit tout d’abord une banque qui va jouer le rôle d’arrangeur de l’opération. Cette banque pourra éventuellement réaliser une prise ferme de l’intégralité du crédit qu’elle syndiquera par la suite. L’arrangeur sera rémunéré spécifiquement pour son rôle de conseil et de placement.


Les principaux termes du crédit seront négociés entre la banque arrangeuse et l’entreprise pour aboutir à un term sheet. Concomitamment, la banque et l’entreprise choisiront une stratégie de syndication, c’est-à-dire le choix des banques (ou des institutions financières) qui composeront le syndicat bancaire.


Sur la base de réunions avec l’entreprise et d’un mémorandum d’information, les banques contactées se déterminent sur leur participation ou non au crédit syndiqué. Une fois le syndicat formé, la documentation juridique est finalisée.


L’opération de placement peut durer environ deux mois depuis le choix de l’établissement arrangeur jusqu’à la mise à disposition des fonds.


Equivalent anglais : Syndicated loan


CREDIT VENDEUR : le vendeur de la cible n'est pas payé de la totalité du prix immédiatement. Ainsi, par exemple, lors des opérations de LBO, il est possible de compléter les moyens de financements classiques (dette senior, dette subordonnée…) par un crédit vendeur.


CROISSANCE EXTERNE : Elle correspond pour un groupe à l'acquisition de sociétés concurrentes ou complémentaires qui augmentent ainsi son volume d'activité.


CROISSANCE ORGANIQUE : (ou croissance interne) est la croissance de l'activité d' un groupe (mesurée en général par l'évolution de son chiffre d'affaires) qui est due à la conquête de nouveaux clients et non à des acquisitions ayant entrainé une variation du périmètre de l'entreprise. C'est un synonyme de croissance interne et c'est une traduction mot à mot de l'anglais organic growth.


CSG : Prélèvement effectué au titre de la Contribution Sociale Généralisée de 8,20 % (taux en vigueur au 01/01/2007) sur les revenus et plus-values concernés.


– D –


DAILLY ou ESCOMPTE : est une procédure destinée à faciliter l'octroi de crédits à court terme aux entreprises. Le créancier remet à la banque un bordereau qui récapitule des créances commerciales qui ne sont pas matérialisées par des effets de commerce (facture, reconnaissance de dette...). Sa remise permet la cession ou le nantissement des créances au profit de l'établissement qui consent le crédit, sous forme d'avance ou de découvert autorisé à hauteur du montant des créances cédées.


DATE DE VALEUR : Appliqué à un compte rémunéré, la date de valeur est la date à partir de laquelle une somme créditée au compte porte intérêt lors d'un encaissement. (et inversement pour une somme débitée) Pour un compte à vue, c'est la date à partir de laquelle une somme créditée en compte est disponible.


DAY TRADER : Investisseur qui spécule sur les variations journalières des tires.


DECLARATION DE SUCCESSION : Imprimé fourni par l’administration portant inventaire des biens du défunt et servant à déterminer le montant des droits de succession à payer. Cet imprimé est signé par les héritiers après avoir apposé une formule de sincérité. Il doit être déposé, en règle générale, dans les six mois du décès.


DECOTE : se dit d'une action lorsque sa valeur réelle (actif net) est inférieure au cours de son action en bourse.


DECOUVERT BANCAIRE : Destiné à pallier des décalages de trésorerie à court terme, le découvert en compte courant est l'outil d'ajustement essentiel des trésoriers d'entreprise. Cependant, son coût pénalise une utilisation excessive. Pour les petites entreprises, il n'est accordé que contre des garanties (caution du dirigeant) et relève alors plus du crédit objectif.


« DE CUJUS » : Terme utilisé pour désigner le défunt dont on règle la succession.


DEFEASANCE : ou défaisance, est un élargissement de celui de titrisation : l'emprunteur cède simultanément de la dette et un portefeuille d'actifs à une société ad hoc indépendante de l'emprunteur. Les actifs sans risque transférés à cette entité peuvent être des obligations d'État ou des bons du Trésor, voire un portefeuille de créances, d'actifs immobiliers ou de participations. La cession des actifs et des dettes est irrévocable. Comptablement, l'opération se traduit par une sortie du bilan des titres et des dettes à une valeur inférieure à leur valeur comptable. La différence entre ces deux valeurs apparaît au compte de résultat. L'entreprise supporte donc en une seule fois le coût de l'opération. Cette technique permet de faire table rase du passé : rendre actuel le coût de la dette, faire apparaître dans le bilan un endettement global correspondant au niveau d'endettement réel de l'entreprise.


DEGRE DE PARENTE : Nombre de générations entre deux parents ou entre parents et une ligne collatérale. En ligne collatérale, on part de l’un des parents, on remonte à l’auteur commun, puis on redescend (ex. : le fils et le père sont au premier degré, la petite-fille et son grand-père au second degré, un frère et sa sœur sont au deuxième degré, l’oncle et le neveu au troisième degré, les cousins germains sont au quatrième degré puisqu’ils ont un grand-père commun). A l’intérieur d’un ordre, le classement s’effectue par degrés.


DELIT D'INITIE : action de négocier des actions alors que l'on est en possession d'informations qui ne sont pas encore connues du reste du marché (information officieuse). Sur la plupart des marchés, cette pratique est illégale.


DELTA : le delta permet de mesurer la variation du warrant en euros pour une variation du sous-jacent de 1 euro. Il est exprimé en pourcentage et est toujours inférieur à 100%. Utilisé pour déterminé le nombre de warrants nécessaires pour couvrir le portefeuille. Une stratégie de couverture nécessite normalement d’être régulièrement ajustée par le delta pour tenir compte des fluctuations du portefeuille. Cela implique cependant des frais de courtage à chaque fois qu’on vend ou achète des warrants pour ajuster la position.


DEMEMBREMENT DU DROIT DE PROPRIETE : Partage des prérogatives liées au droit de propriété entre plusieurs personnes (usufruit, nue-propriété, …).


DEPORT : somme payée par un vendeur à découvert afin de reporter sa position à la prochaine liquidation.


DEPOT : somme nécessaire pour l'achat d'un contrat sur le MATIF.


DEPOT DE GARANTIE : Dans le cadre de fonctionnement des marchés dérivés, plusieurs mécanismes ont été mis en place afin que les engagements pris par les différents intervenants soient tenus (risque de contrepartie). Le dépôt de garantie s'inscrit dans cette logique. Le dépôt de garantie couvre en principe le paiement de deux journées de perte maximale. Il est rémunéré sur la base d'un taux du marché monétaire. Il est inscrit dans les livres de la chambre de compensation le jour de la conclusion du contrat.


DEPRECIATION : processus par lequel on réduit la valeur d'un actif durant sa durée de vie.


DERIVES et PRODUITS DERIVES : Instruments financiers dont la valeur est dérivée pour l’essentiel du prix ou des fluctuations de prix d’une valeur sur laquelle ils reposent (actions, devises, effets).


DESCENDANT : Parenté en ligne qui confère une situation successorale privilégiée, l’ordre des descendants bénéficie d’un droit à la réserve.


DESHERENCE : Succession sans héritier, conjoint ou légataire.


DETTE MEZZANINE : Dans un montage de rachat d'une entreprise par endettement, on appelle la dette mezzanine la dette très subordonnée qui s'interpose entre la dette senior (qui peut elle-même avoir plusieurs niveaux de subordination) et les capitaux propres. L'investisseur en dette mezzanine ne sera donc remboursé qu'après le remboursement complet de toutes les tranches de la dette senior. Compte tenu du niveau de risque encouru, il exigera une rémunération élevée généralement assortie de bons de souscription d'actions qui pourront améliorer la rentabilité de son crédit.


DEVALUATION : baisse de la valeur d'une monnaie par rapport aux autres. Les dévaluations sont décidées par les autorités monétaires, unilatéralement, alors que la dépréciation résulte de la confrontation de l'offre et la demande sur les marchés.


DEVOLUTION SUCCESSORALE : transfert de l’hérédité aux successibles. Règles qui fixent la transmission légale des biens d’une succession.


DIFFERE DE REMBOURSEMENT : correspond à la période, généralement au début de l'emprunt, pendant laquelle l'emprunteur n'a pas à rembourser de capital.


DILUTIF : Qualifie une opération qui a pour effet de diminuer mécaniquement le bénéfice par action. Une augmentation de capital, suite à une émission d’actions nouvelles, par exemple, aura un effet dilutif. Contraire : relutif.


DISCOUNT BROKER : courtier se chargeant de vendre et d'acheter des actions pour ses clients, mais sans donner de conseils, et dont les commissions sont peu élevées.


DISTRIBUTION DE DIVIDENDES : a pour objectif premier de rendre aux actionnaires des fonds qui ne trouvent plus à s'investir dans l'entreprise à un taux de rentabilité qui correspondent au moins au coût du capital, évitant ainsi de détruire de la valeur. Des objectifs secondaires peuvent cependant être poursuivis: montrer la bonne santé de l'entreprise, satisfaire les actionnaires, réduire la marge de manoeuvre des dirigeants...


DIVERSIFICATION DE PORTEFEUILLE : de titres ou d'actifs permet, soit de réduire le risque pour un niveau de rentabilité donné, soit d'améliorer la rentabilité pour un niveau de risque donné. La diversification maximale d'un portefeuille est obtenue pour le portefeuille de marché, qui regroupe tous les titres à leur prix d'équilibre.


Pour un groupe la diversification permet de réduire le risque de volatilité des résultats, mais très souvent elle est difficile à gérer compte tenu des différences de cultures, de facteurs clés de succès qu'elle implique de maîtriser sur des marchés différents.


DIVIDENDES : part du bénéfice net versée par une entreprise à ses actionnaires sur son profit. Le taux d'imposition des dividendes est pour l'instant de 16%, plus 11% de prélèvement sociaux.


DIVISION : Division de la valeur nominale des actions d'une société ou d'un OPCVM, entraînant une multiplication du nombre d'actions composant le capital dans les mêmes proportions.


DOL : Manœuvre frauduleuse dans le but de tromper une partie afin d’obtenir son consentement à un acte.


DOMICILE FISCAL : pays dans lequel vous avez votre résidence fiscale. Il est difficile, mais pas impossible, de changer de domiciliation fiscale. Une personne est dite avoir son foyer fiscal en France, quelle que soit sa nationalité si elle satisfait à une des conditions suivantes : avoir son foyer en France, avoir passé plus de 183 jours au cours d'une même année sur le territoire français, exercer une activité professionnelle à titre principal en France, ou avoir le centre de ses intérêts économiques en France.


DONATION : Contrat par lequel une personne (donateur) transfère la propriété d’un bien à une autre (le donataire) qui l’accepte, sans contrepartie et avec intention libérale. La donation peut être faite en avancement d’hoirie ou préciputaire.


DONATION DEGUISEE : Donation ayant, en la forme, l’apparence d’un contrat d’une autre nature, spécialement d’un contrat à titre onéreux (vente dissimulant une donation par défaut de paiement de prix).


DONATION INDIRECTE : Donation qui résulte d’un acte qui, par sa nature, ne comporte pas nécessairement une libéralité (par exemple, remise de dette, conversion de rente viagère, renonciation à un droit préférentiel de souscription au profit d’un successible).


DONATION-PARTAGE : Acte par lequel une personne répartit ses biens de son vivant entre ses héritiers présomptifs, qui en deviennent propriétaires. Ne peut être faite qu’au profit des descendants, en présence d’une entreprise individuelle, celle-ci peut être donnée à un tiers dans le cadre d’une donation-partage associant les enfants.


DON MANUEL : Donation de la main à la main, ayant pour objet un meuble corporel (somme d’argent, actions).


DOW JONES : indices des 30 principales valeurs de la Bourse de New York.


DOW JONES AIG COMMODITY INDEX : il s'agit d'un « indice matières premières ». Cet indice regroupe les prix de contrats à terme, libellés en dollars, portant sur 19 matières cotées sur le marché américain et à Londres pour certains métaux. Cet indice est résolument américain et exclut le riz et le cacao.


- Energie : Gaz naturel, essence sans plomb, fuel domestique, brut : 34%


- Fibres et autres : Coton, café, sucre, huile de soja : 11%


- Grains : Blé, maïs, soja : 19%


- Métaux : Aluminium, argent, cuivre, nickel, or, zinc : 26%


- Bétail : Bétail sur pied, porc : 10%


DOW JONES STOXX 50 : indice, lancé en février 1998, qui couvre les pays de la zone Euro. Il comprend les 50 valeurs les plus importantes des Bourses de l'Union Européenne et de la Suisse., sélectionnées en fonction de leur capitalisation boursière, leur liquidité et leur représentativité sectorielle.


DOW JONES STOXX 600 : Indice construit à partir des 600 plus grandes capitalisations boursières en terme de flottant, opérant dans 18 secteurs économiques définis par Dow Jones. Il couvre les pays de l'Union Européenne, auxquels s'ajoutent la Suisse et la Norvège. Sa composition est révisée tous les trimestres en mars, juin, septembre et décembre.


DROIT D’ENTREE (COMMISSION DE SOUSCRIPTION) : Ce droit représente les frais à payer pour l’achat de parts ou d’actions d’OPCVM. Il s’ajoute à la valeur liquidative pour constituer le prix de souscription.


DROITS DE GARDE : Frais prélevés par l’intermédiaire pour la tenue du compte-titre. Ils sont fonction du nombre de lignes et de la taille du portefeuille, et déductibles du revenu imposable (sauf sur un PEA).


DROIT DE MUTATION A TITRE GRATUIT : Montant qu'une personne doit payer à l'administration fiscale lorsqu'elle reçoit un bien par donation ou cession.


DROIT DE SORTIE (COMMISSION DE RACHAT) : Ce droit représente les frais à payer pour la vente de parts d’OPCVM.


DROITS DE RETOUR : Stipulation d’une donation par laquelle les donateurs se réservent la possibilité de demander le retour dans leur patrimoine des biens transmis. Tel sera le cas du décès du donataire sans descendance directe.


DROIT DE SOUSCRIPTION : Droits de participer à une augmentation de capital à titre onéreux.


DROIT DE SUITE : Prérogative accordée à un créancier privilégié de saisir le bien objet de la garantie en quelques mains qu’il se trouve.


DROIT DE VOTE : Droit attaché à chaque action ordinaire, offrant la possibilité de voter lors des assemblées d'actionnaires. Les actions à dividende prioritaire et les certificats d'investissement sont dépourvus de droit de vote.


DUREE VIAGERE : Un contrat d’assurance est dit à « durée viagère » lorsqu’il est réputé ne se terminer qu’au décès de l’assuré. Le souscripteur reste cependant libre de « racheter » à tout moment son contrat.


– E –


EBIT : « Earnings Before Interest and taxes » : EBIT ou Résultat d’exploitation avant frais financiers et impôts.


ECHEANCE : date à laquelle le droit attaché au warrant cesse d'exister : c'est la durée de vie du warrant qui est définie lors de sa création. Le droit d'acheter ou de vendre un sous-jacent financier est donc accordé pendant une durée de vie, limitée à la date d'échéance. Après cette date, le warrant perd toute valeur.


- Warrant américain : warrant qui peut être exercé à tout instant avant la date d'échéance


- Warrant européen : warrant qui ne peut être exercé qu'à l'échéance


ECHELLE DE NIVEAU DE RISQUE : Graduation du risque potentiel encouru par l’investisseur. Le risque est une composante naturelle de l’investissement sur les marchés financiers. Il est la contrepartie incontournable d’une espérance de rendement de même niveau. Pour permettre aux investisseurs de sélectionner une SICAV ou un FCP avec une bonne vision de ces deux critères (risque et rendement), le Groupe Crédit du Nord a affecté à chaque support une note dans une échelle de niveau de risque croissante allant de 1 (risque faible) à 7 (risque le plus élevé).


Cette note n’est en aucun cas une assurance du comportement potentiel du produit.


EFFET DE CLIQUET : Dans les contrats d’assurance-vie en euros, les performances réalisées une année sont définitivement acquises à l’épargnant. L’assureur a l’obligation de constituer des réserves qui vont lui permettre de cristalliser cette performance. C’est l’effet de cliquet.


EFFET DE LEVIER : le principe de l'effet de levier consiste à acheter un titre en ne possédant qu'une partie de la somme, puis le revendre à un cours supérieur. On appelle alors effet de levier le rapport entre la plus-value ainsi réalisée et la somme de départ.


EFFET DE LEVIER WARRANTS : le levier correspond au nombre de warrants pouvant être achetés (ajusté à la parité) pour une valeur équivalente au prix du sous-jacent. Il permet donc de quantifier l'effet multiplicateur du warrant et se calcule ainsi :


Levier = (Cours du sous-jacent) / (Prix du warrant 5 Parité)


EFFET RETROACTIF : Conséquence d’un acte juridique qui produit ses effets dans le passé.


ELASTICITE : quantifie la variation en pourcentage pour une variation de 1% du sous-jacent. Elle est toujours supérieure à 1. Elle se calcule ainsi :


Elasticité = Delta 5 Levier


EMETTEUR : Organisme (ex : entreprise, Etat, municipalité,…) qui fait appel à l’épargne publique en émettant et distribuant des titres.


EMISSION : lorsqu'une entreprise émet des actions en Bourse.


EMISSION DE DROITS DE SOUSCRIPTION : lorsqu'une entreprise offre à ses actionnaires de nouvelles actions au prorata des actions déjà détenues par l'investisseur, généralement à un prix réduit.


EMOLUMENT : Part d’actif attribué à un copartageant.


EMPLOI : Dans les régimes matrimoniaux, achat d’un bien avec des capitaux propres. La déclaration d’emploi a pour but de conserver le caractère propre au bien ainsi acquis. Le remploi suppose la vente d’un bien propre et l’utilisation des capitaux pour l’achat d’un autre qui conservera aussi le caractère propre.


EN DEHORS DE LA MONNAIE : Le warrant est « en dehors de la monnaie » lorsque le cours du sous-jacent est inférieur au prix d’exercice dans le cas d’un « call » ou supérieur dans le cas d’un « put ».


ENERGIES ALTERNATIVES : la liste des sources d'énergies alternatives au pétrole est la suivante :


- Biomasse


- Eolienne


- Géothermique


- Hydraulique


- Nucléaire


- Solaire


ENGAGEMENT DE BONNE FIN : Lors du placement des titres financiers, un engagement de bonne fin, ou underwriting en anglais, est contracté par les banques à l'issue de la phase de constitution du livre d'ordres et de détermination du prix de cession des actions existantes et/ou d'émission des actions nouvelles. Les titres sont alors immédiatement alloués et le risque de la banque est limité. Après allocation, les investisseurs sont théoriquement engagés. La banque prend dès lors un risque de contrepartie ou commercial jusqu'au règlement des titres.


ENGAGEMENTS HORS BILAN : Les principaux peuvent concerner les opérations de crédit-bail, les instruments de gestion des risques de taux et de change et les garanties d'actif et de passif lors d'une cession d'entreprise.


ENVOI EN POSSESSION : Autorisation du juge donnée à certains légataires d’appréhender les biens du défunt ; il peut s’agir aussi d’une autorisation judiciaire donnée à un héritier d’entrer en possession des biens d’un autre héritier absent.


EONIA (EURO OVERNIGHT INDEX AVERAGE) : Taux au jour le jour du marché monétaire européen. C'est un taux moyen pondéré par les transactions déclarées par un échantillon représentatif d'établissements (les mêmes que pour l'EURIBOR). Il est publié par la Fédération Bancaire de l'Union Européenne.


EPARGNER : est un choix d'allocation des revenus qui revient à différer la consommation dans le temps. En tant que renoncement à la consommation immédiate, l'épargne doit être rémunérée. C'est le rôle du taux d'intérêt.


EQUITY CREDIT : correspond à la fraction d'un titre hybride qui est qualifié par les agences de rating, en particulier, comme une part correspondant à des capitaux propres et qui sera donc traitée dans les calculs de ratios prudentiels comme des capitaux propres, l'autre partie, c'est à dire un moins l'equity crédit, est considérée comme de la dette dans cette approche.


EURIBOR (Euro Inter Bank Offered Rate) : Taux du marché monétaire européen, il est égal à la moyenne arithmétique des taux offerts sur le marché bancaire européen pour une échéance déterminée (entre 1 semaine et 12 mois). Il est publié par la Banque centrale européenne à partir de cotations fournies quotidiennement par 64 banques européennes.


EUROBOND : obligation émise par une association de banques, et qui est généralement achetée et vendue en dehors du pays dans la monnaie duquel elle est rédigée.


EUROS CONSTANTS : Des projections sont faites en euros constants dès lors qu'elles n'incluent pas l'inflation dans leurs estimations qui ne portent donc que sur des évolutions en volumes. Par opposition à l'euro courant.


EUROS COURANTS : Des projections sont réalisées en euros courants lorsqu'elles incluent des évolutions en volumes et en prix qui correspond à la prise en compte d'une prévision d'inflation. Ceci par opposition aux projections en euros constants.


EURODEVISES : dépôts en devise détenu en dehors de son pays d'origine.


EURODOLLAR : dollars américains détenus en dehors des USA.


EUROLIST EURONEXT : Les plus importantes sociétés sont cotées sur la place financière de Paris sont classées par ordre alphabétique et identifiables grâce à un compartiment de capitalisation :


A : capitalisations supérieures à 1 milliard d’euros,


B : capitalisations comprises entre 150 millions et 1 milliard d’euros inclus,


C : capitalisations inférieures à 150 millions d’euros.


EURONEXT France : Dénommée jusqu'en mai 1999 SBF- Bourse de Paris, c'est une entreprise de services qui gère l'ensemble des marchés de la Bourse de Paris quant au fonctionnement, à la sécurité et au développement. Elle décide également de l'admission et de la radiation des valeurs, ainsi que de l'adhésion de ses membres.


EXCEDENT BRUT D’exploitation (EBE) : est le solde entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation qui ont été consommées pour obtenir ces produits. Il correspond donc au résultat du processus d'exploitation, et diffère du résultat d'exploitation dans la mesure où il ne prend pas en compte les dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation d'actif. Très proche de l'excédent de trésorerie d'exploitation, l'EBE est une variable-clé de l'analyse du compte de résultat. Il peut être rapproché de l'EBITDA anglo-saxon.


EXECUTEUR TESTAMENTAIRE : Personne désignée par le défunt pour procéder et veiller à l’exécution des dispositions prises.


EXONERATION D’IMPOT : Dispense, totale ou partielle, de payer un impôt pour un contribuable.


EXPOSITION AU RISQUE D’ACTIONS : Plus précise que la composition du portefeuille, cette notion tient compte en permanence des opérations en cours et notamment de celles réalisées sur les marchés dérivés, qui peuvent augmenter ou diminuer les risques de la gestion selon les fluctuations des marchés de référence. Avoir un seuil d’exposition minimum au risque actions de 60% signifie que les gérants ne pourront à aucun moment réduire l’exposition en-deçà de ce seuil, de façon à maintenir une corrélation étroite avec l’évolution des marchés conforme à la nature de cette catégorie d’OPCVM.


– F –


FAMILY OFFICE : Ensemble de services proposés par les banques privées pour leurs clients les plus fortunés (au moins 10 M€ de patrimoine) afin de leurs permettrent de conserver, de gérer et de transmettre le patrimoine financier, professionnel, social et familial d'une famille sur plusieurs générations. Au-delà des aspects financiers et patrimoniaux, les Family Offices prennent aussi en charge les affaires personnelles de leurs clients : organisation de voyages, études des enfants, ...


FCP : Sigle de Fonds Commun de Placement. Un FCP gère une copropriété de valeurs mobilières pour le compte de porteurs de parts.


FENTE : Règle successorale qui divise la succession en deux masses égales, l’une pour les parents de la ligne maternelle, l’autre pour les parents de la ligne paternelle et apporte des modifications au système des ordres. Ainsi, si le défunt laisse son père et les parents de sa mère, le père recevra la moitié de la succession, l’autre moitié allant aux grands-parents maternels.


FEUILLE FORAINE : Imprimé spécial portant déclaration des immeubles situés hors du ressort de la recette qui reçoit la déclaration de succession.


FIDEICOMMIS : Legs fait à une personne, bénéficiaire apparent, à charge de faire parvenir les biens légués à une autre personne désignée par le testateur.


FIDUCIE : La fiducie est une garantie obtenue par un créancier par laquelle son débiteur lui transfère un droit dans son patrimoine, à charge pour lui de conserver ce droit et de le rétrocéder au débiteur ou de le céder à un tiers. Un avant-projet de loi tend à introduire le contrat de Fiducie dans le code civil.


FILIALE : toute entreprise appartenant en partie à une autre ; normalement, 20-50% du capital détenu par une autre entreprise suffisent à faire une société filiale.


FILIALISATION : Vente ou création d’entités juridiquement autonomes à partir d’activités d’une entreprise (secteur ou division).


FINANCE ISLAMIQUE : La loi islamique (Charia) ne s’oppose pas au principe multimillénaire de la rémunération de l’argent prêté, mais au caractère fixe et prédéterminé du taux d’intérêt (Riba). En effet, la finance islamique considère que le fondement de la rémunération de l’argent placé est la rentabilité de l’actif ainsi financé et elle seule. Elle exclut par principe l’idée d’une rémunération fixe, déconnectée de la rentabilité de l’actif financé.


Autrement dit, la finance islamique se base sur le principe de partage des pertes et profits. L’obligation principale pour une transaction financière est qu’elle doit se fonder sur un actif tangible afin de permettre le partage des pertes et profits que cet actif génère.


FINANCEMENT HORS-BILAN : type de financement qu'il n'est pas nécessaire de faire figurer sur le bilan d'une entreprise.


FINANCEMENT PAR EMPRUNT BANCAIRE ET PAR NOUVELLE EMISSION : manière pour une entreprise d'obtenir des financements grâce à des emprunts, ou en émettant des actions.


Financial Accounting Standards Board : Aux États-Unis, les normes comptables sont fixées par le Financial Accounting Standards Board (FASB) réunissant 4 membres de la profession comptable et 3 personnes issues du monde des affaires, de la fonction publique, ou du milieu universitaire. Ce comité a défini un standard des états financiers contenant les éléments suivants : un bilan, un compte de résultat, un tableau de variation des capitaux propres, un tableau de flux de trésorerie, une annexe.


FIXING : Le fixing est la technique de calcul du cours d'équilibre d'un titre financier. Ce dernier est obtenu en confrontant les ordres de transaction inscrits au carnet d'ordre. Le prix ainsi obtenu maximise le nombre de transactions.


FLOTTANT : Part du capital d’une société qui peut être échangée en Bourse.


FLOOR : Le floor (plancher) sur taux d'intérêt est une option sur taux d'intérêt qui permet à un prêteur de fixer un taux plancher en deçà duquel il juge le taux de rémunération insuffisant et recevra le différentiel entre le taux plancher et le taux du marché.


FONDE DE POUVOIR : personne ayant la permission de voter pour un actionnaire lors des assemblées générales.


Fonds commun de placement : Les fonds communs de placement sont des copropriétés de valeurs mobilières. Le nombre de parts s'accroît par souscription de nouvelles parts et diminue par les rachats effectués par le FCP à la demande des porteurs de parts, à la valeur liquidative calculée au moins deux fois par mois, et hebdomadairement le plus souvent. La gestion du FCP est similaire à celle des SICAV : la valeur liquidative de la part est en général plus élevée que pour une SICAV, et le nombre d'investisseurs plus réduit. La politique de gestion suivie peut donc mieux correspondre aux souhaits des porteurs de parts. Fonds Commun de Placement à Risques


Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR) : est un OPCVM qui doit investir une partie des fonds dans des entreprises non cotées. La plupart des fonds de LBO basés en France ont adopté cette forme.


FONDS DE FONDS : Les fonds de fonds ont pour objectif de détecter les meilleurs gérants et d'investir dans leurs fonds. Ils offrent ainsi un accès indirect à leurs performances à une plus grande masse d'investisseurs qui ne peuvent pas y accéder directement. Par ailleurs, ils offrent une bonne diversification


FONDS DE PENSION : Investisseurs institutionnels qui gérent des fonds qui leur ont été confiés par des entreprises et ses salariés en vue d'assurer à ses derniers un revenu sous forme de pension lorsqu'ils auront cessé leurs activités professionnelles. Les fonds de pension, compte tenu de l'importance des fonds qu'ils gèrent aujourd'hui, sont des actionnaires le plus souvent importants d'entreprises cotées en bourse, de fonds de LBO, d'actifs immobiliers,...


FONDS DE ROULEMENT : actifs circulants nets. Ceci représente la trésorerie nécessaire au financement des opérations quotidiennes entre le moment où les fournisseurs sont payés, et le moment où les clients règlent leurs factures.


FONDS INDICIEL : Fonds qui a pour objectif de reproduire la performance d'un indice et qui, pour ce faire, détient les mêmes actifs que l'indice dans la même proportion que celui-ci. Un fonds indiciel permet une gestion dite passive qui peut être entièrement automatisée et qui ne fait pas appel aux jugements du gérant sur le caractère éventuellement sous-évalué ou sur-évalué des titres.


FONDS PROFILES : Ils permettent aux détenteurs de portefeuille de ne pas se soucier de la gestion de celui-ci, et en particulier sur sa répartition entre obligation, action et monétaire ainsi que sur le choix de la répartition géographique des actions (japonaises, européennes ou américaines).


Dans le cadre d'un profilé, c'est le gérant qui prend ces décisions en fonction des commentaires et analyses des stratèges de la banque et en fonction du degré de risque fixé pour le fonds.


FONDS SOUVERAINS : Fonds d'investissement contrôlés par un Etat, le plus souvent alimentés par des recettes provenant de revenus de matières premières (pétrole, ...), investis dans une logique normalement financière à fin de procurer des ressources à cet Etat une fois que la matière première en question aura été épuisée.


Le caractère opaque de certains de ces fonds fait parfois craindre qu'ils n'aient pas des objectifs purement financiers mais qu'ils soient le bras armé d'Etats souvent peu démocratiques pour contrôler directement ou indirectement des entreprises du monde occidental.


On peut ainsi citer Temasek de Singapour ou Adia (Abu-Dhabi Investment Autority).


FONDS VAUTOUR : fonds d’investissement qui rachète la dette d’entreprises en difficulté ou souscrit à des augmentations de capital pour en prendre le contrôle profitant de prix très bas des titres. Les fonds vautours sont des fonds d'investissements spécialisés qui rachètent les dettes d'entreprises en difficulté afin d'en prendre le contrôle et de les restructurer.


Equivalent anglais : Vulture fund


FOYER FISCAL : Il comprend le contribuable, son conjoint ou son partenaire de PACS, ainsi que ses enfants et les personnes considérées à charge pour le calcul de l'Impôt sur le Revenu.


FRAIS DE BOURSE : Comprennent le courtage, l'impôt de bourse.


FRAIS DE COURTAGE : coûts générés par la vente et l'achat d'actions ; ils incluent la rémunération de votre intermédiaire et la TVA.


FRAIS FINANCIERS INTERCALAIRES : sont des frais d'emprunt liés au coût d'acquisition ou de production d'immobilisations. Les normes IAS/IFRS prévoient la possibilité d'inclure ces frais sur les immobilisations produites "lorsqu'il est probable qu'elles donneront lieu à des avantages économiques futurs pour l'entreprise et que leur coût peut être évalué de façon viable". Dans les normes américaines, ces frais financiers sont obligatoirement incorporés au coût des immobilisations.


FRAIS DE GESTION : frais prélevés par les gérants de fonds afin de couvrir leurs frais généraux. Ils peuvent être élevés.


FRONT OFFICE : est l'unité administrative d'un groupe qui traite les opérations de marché ainsi que les risques de taux et de change.


FRUITS : Revenus d'un bien (sans altération de sa substance).


FUSION : Regroupement du patrimoine de plusieurs entreprises en une seule.


– G –


GAGE : Le nantissement d’une chose mobilière s’appelle gage, celui d’une chose immobilière antichrèse.


GARANTIE D’ACTIF : La clause de garantie d'actif est signée dans le cadre d'un changement de contrôle d'une entreprise, lors du dénouement de la négociation, au moment ou le vendeur ne négocie plus qu'avec un seul acquéreur. Elle permet à l'acquéreur de s'assurer que l'ensemble des moyens nécessaires à l'exploitation est bel et bien détenu par l'entreprise. Il ne lui permet en aucun cas de le protéger d'une sur ou sous-évaluation de la société. Elle est quasiment tout le temps signée avec une garantie de passif.


GARANTIE DE BONNE FIN : lors d’une opération de placement de titres, elle constitue un engagement légèrement moins fort que la prise ferme


GARANTIE DE PASSIF : La clause de garantie de passif est signée dans le cadre d'un changement de contrôle d'une entreprise, lors du dénouement de la négociation, au moment ou le vendeur ne négocie plus qu'avec un seul acquéreur. Elle permet à l'acquéreur de s'assurer qu'il n'existe pas de passif caché ou en tout cas qu'il n'en supportera pas les conséquences financières. Il ne lui permet en aucun cas de le protéger d'une sur ou sous-évaluation de la société. Elle est souvent signée avec une garantie d'actif.


GERANCE LIBRE : Terme désignant un contrat de location-gérance.


GERMAINS : Enfants ayant les mêmes père et mère.


GESTION ACTIVE : Gestion boursière consistant pour le gérant à réaliser des opérations dans le portefeuille du fonds (achat ou vente de titres, surpondération, …) pour battre son Benchmark.


GESTION ALTERNATIVE : Gestion déconnectée de l’évolution des marchés qui s’oppose à la gestion benchmarkée. L’objectif est de réaliser une performance absolue en ayant recours à l’endettement et en se servant de toutes les classes d’actifs (actions, obligations, options, etc….)


GESTION ASSISTEE : mode de courtage dans lequel le courtier a un rôle de conseil auprès de ses clients, en plus de vendre et d'acheter des actions pour eux.


GESTION COLLECTIVE : Ensemble des gestionnaires de fonds qui collectent des fonds auprès d'une multitude d'investisseurs particuliers ou entreprises, qui vont être gérés dans quelques fonds (SICAV, fonds communs de placement) avec une politique de gestion unifiée. La gestion collective permet de faire bénéficier des milliers d'investisseurs d'économie d'échelle et d'accès à des marchés qui pourraient leur être fermés compte tenu de la faible taille le plus souvent de leur épargne.


GESTION D’ACTIF : La gestion d'actifs est synonyme de gestion de portefeuille, c'est-à-dire la gestion de fonds confiés par des investisseurs dans l'optique d'obtenir un revenu plus ou moins important et d'enregistrer des plus values sur une durée plus ou moins longue en investisant dans les actions, obligations, sicav de trésorerie, hedge funds,....


GESTION DE PATRIMOINE : Gestion de l'ensemble des éléments d'actif et de passif qui constituent le patrimoine d'un client en fonction de sa situation personnelle et de ses objectifs.


GESTION EN DIRECT : le courtier se charge uniquement d'exécuter les ordres donnés par le client, sans donner de conseils.


GESTION SOUS MANDAT : L'intermédiaire gère entièrement un patrimoine qui lui est confié, selon des lignes définies avec le client.


GESTION DES RISQUES : Démarche systématique consistant à identifier les risques potentiels, à les évaluer, à choisir et à mettre en œuvre les mesures appropriées.


GESTION PRIVEE : Gestion des actifs financiers selon un objectif fixé par le client dans le cadre d'un mandat de gestion confié à un établissement financier.


GOODWILL : Survaleur. Ecart d’acquisition positif entre le prix payé pour le rachat d’une entreprise et sa valeur réelle.


GOLD BUGS : GOLD BUGS de l'American Stock exchange (l'AMEX). L'indice Gold BUGS est coté sur l'Amex aux Etats-Unis (symbole boursier : HUI). Il est composé d'une quinzaine de valeurs minières or. Dans cet indice, vous ne trouverez que des minières or « non-hedgées ». Elles ne hedgent pas leur production au-delà d'un an à un an et demi. Et c'est justement ce qui fait sa différence avec le XAU dont les valeurs sont plus lourdement hedgées.


Gold/XAU ratio : ce ratio est le prix de l'once d'or divisé par la valeur de l'indice XAU (coté sur la place de Philadelphie) constitué par 11 minières aurifères (Agnico Eagle Mines, Anglogold Ashanti, Barrick Gold Corp, Freeport-McMoran Copper & Gold, Gold Fields Ltd, Goldcorp, Harmony Gold Mining, Kinross Gold, Meridian Gold, Newmont Mining, Pan American Silver). Il mesure donc comment sont évaluées ces minières par rapport au métal jaune.


Si le Gold/XAU est élevé, la capitalisation des minières est sous-évaluée.


Inversement, si le Gold/XAU est faible, la capitalisation des minières devient surévaluée et il faut s'attendre à une correction de ce côté.


GOR, Gold Oil Ratio : le GOR, ou « Gold Oil Ratio », est suivi par les investisseurs spécialisés depuis le premier choc pétrolier. Il permet de répondre à la question « combien puis-je acheter de barils de brut avec une once d'or ? ». C'est la division du prix d'une once d'or en dollars par celui d'un baril. Il permet :


- de mesurer la cherté du pétrole indépendamment du dollar


- de révéler l'appréciation du marché quant à l'inflation et la situation économique générale par le biais de l'or.


Historiquement, la moyenne du GOR se situe autour à 15.


GOUVERNANCE D’ENTREPRISE : Dans une acception large, la gouvernance d'entreprise ou corporate gouvernance représente l'organisation du contrôle et de la gestion de l'entreprise. De façon plus étroite, le terme de gouvernance d'entreprise est utilisé pour désigner l'articulation entre l'actionnaire et la direction de la société, et donc principalement le fonctionnement du conseil d'administration ou du directoire et du conseil de surveillance.


GROWTH : Gestion fondée sur la sélection de titres de sociétés en forte croissance.


GSCI : le Goldman Sachs Commodity Index est un « indice matières premières ». Créé par la célèbre banque d'affaires, se veut mondial et diversifié. Il se base sur les contrats à terme portant sur 24 matières. Sa pondération s'appuie sur la valeur de production de chaque composant. Il comporte 4 grands compartiments : énergie, métaux industriels, métaux précieux, agriculture, bétail. Il laisse une grande part aux hydrocarbures :


- Energie : Pétrole brut, Brent brut, essence sans plomb, fuel domestique, gaz naturel : 75%


- Métaux industriels : Aluminium, cuivre, plomb, nickel, zinc : 8%


- Métaux précieux : Or, argent : 2%


- Produits agricoles : Blé, maïs, soja, coton, sucre, café, cacao : 11%


- Bétail : Bétail sur pied, aliment pour bétail, porc : 4%





– H –


HAUSSIER, BULL, OPTIMISTE : termes utilisés pour qualifier un marché en hausse.


HEDGING : le hedging est une vente à terme. Si vous pensez produire 10 tonnes d'or dans l'année, vous pouvez si vous le souhaitez vous engager aujourd'hui à livrer à un tiers acheteur une quantité pré-définie de votre or à un prix convenu à l'avance.


Objectif essentiel : vous vous protégez des effets dévastateurs d'une chute du cours du sous-jacent. En tant que producteur vous êtes « assuré ».


HERITIER : Celui qui succède au défunt en vertu de la loi. S’oppose dans ce sens au légataire désigné par testament.


HERITIER RESERVATAIRE : Héritier qui bénéficie, de par la loi, d’une part intangible du patrimoine du défunt. Les seuls héritiers réservataires sont les enfants dont le montant de la réserve varie en fonction de leur nombre (1/2 : un enfant, 2/3 : deux enfants, 3/4 : trois enfants et plus) et les ascendants dont la réserve est d’un quart en pleine propriété pour chaque branche (1/4 père, 1/4 mère) ; elle peut néanmoins être réduite à un quart en usufruit pour chacun. A défaut de descendant et d’ascendant, le conjoint survivant, non divorcé, est réservataire d’un quart.


HOLDING : entreprise contrôlant des filiales. Les holdings financiers, autrefois liés à des groupes bancaires, ont joué un rôle majeur auprès des entreprises en les finançant, en les aidant à constituer des grands groupes industriels. Ils étaient en quelque sorte un substitut aux marchés de capitaux, alors embryonnaires. Même s'ils restaient fondamentalement financiers, avec un objectif de rendement, la durée de détention de leurs participations pouvait être longue. Leur disparition progressive s'est traduite par l'éclatement des noyaux durs et le décroisement des participations.


HUI : GOLD BUGS de l'American Stock exchange (l'AMEX). L'indice Gold BUGS est coté sur l'Amex aux Etats-Unis (symbole boursier : HUI).


Il est composé d'une quinzaine de valeurs minières or. Dans cet indice, vous ne trouverez que des minières or « non-hedgées ». Elles ne hedgent pas leur production au-delà d'un an à un an et demi. Et c'est justement ce qui fait sa différence avec le XAU dont les valeurs sont plus lourdement hedgées.


– I –


IJARA : Terme de finance islamique. C’est un contrat d'achat dans lequel une institution financière achète un équipement ou une propriété et le loue en crédit-bail à une entreprise.


L’Ijara peut prendre la forme d’Ijara-wa-Iqtina (crédit-bail avec promesse d’achat). Ce contrat est similaire à l’Ijara mais inclut une promesse d’achat du bien de la part du client à la fin du contrat.


Enfin, une troisième variante de l’Ijara est l’Ijara avec Musharaka décroissante. Ce contrat peut être utilisé pour l’achat d’immobilier. La part de l’institution financière dans le bien loué diminue avec les paiements de capital que le client effectue en sus du paiement des loyers, l’objectif étant, à terme, le transfert de propriété du bien au client.


IMMEUBLE DE PLACEMENT : Immeuble détenu par un particulier ou une entreprise dans une optique de placement destiné à rapporter un certain rendement et une plus-value au moment de sa revente; par opposition à des immeubles d'exploitation dont la détention est nécessaire à l'activité d'une entreprise ou d'un particulier.


IMMOBILISATIONS D'ACTIFS : actifs d'une entreprise qui ne sont pas traités, ni vendus ou achetés. Ce sont par exemple les machines et les bâtiments, ou la marque.


IMMOBILISATIONS CORPORELLES : Les immobilisations corporelles constituent avec les immobilisations incorporelles la substance d'une entreprise, son outil industriel et commercial. Les principales immobilisations corporelles sont les terrains, les constructions, les immobilisations techniques et les matériels et outillages industriels.


IMMOBILISATIONS FINANCIERES : Les immobilisations financières sont principalement constituées des titres de participation au capital d'autres entreprises.


IMMOBILISATIONS INCORPORELLES : Les immobilisations incorporelles regroupent principalement : les frais d'établissement, les frais de recherche et de développement immobilisés, les concessions, brevets et droits similaires, les fonds commerciaux et les droits au bail, les marques et parts de marché, les logiciels, et les écarts d'acquisition.


IMPENSES : Dépenses réalisées pour conserver ou améliorer une chose.


IMPOT DE BOURSE : Droit perçu par l'Etat sur toute transaction (achat ou vente) de valeurs mobilières comprise entre 7 668 et 153 000 e. Il est actuellement de 0,3%.


IMPOTS LATENTS : Postes d’actif et/ou du bilan, destinés à compenser la différence entre la dette fiscale réelle et la charge résultant de la comptabilisation selon la législation du bilan commercial.


IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRPP) : Impôt du par les personnes physiques pour l'ensemble de leurs revenus (salaires, loyer, placements, …).


IMPOTS SUR LES SOCIETES (IS) : Impôt payé par certaines entreprises sur les bénéfices qu'elles ont réalisé au cours de l'exercice.


IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE (ISF) : C'est un impôt sur les patrimoines privés d'une valeur nette supérieure à 760 000 EUR selon un barème progressif. (Fiscalité en vigueur au 01/01/07).


INALIENABILITE : Ce qui ne peut être vendu ou cédé ; la clause d’inaliénabilité est souvent inscrite dans un acte de donation.


INCAPABLE : Personne frappée d’une incapacité et qui ne peut exercer elle-même certains droits ou qui est inapte à être titulaire de certains droits.


INDEXATION : Dans le cadre de certaines opérations, les montants peuvent être indexés sur un indice spécifique afin d'éliminer le risque lié à l'érosion monétaire.


INDICE BOURSIER : Panier d'actions dont les variations sont supposées refléter le plus fidèlement possible les fluctuations de l'ensemble de la bourse sur laquelle sont cotées ces valeurs. Certains indices, du fait de leur construction, reflètent fidèlement les variations de leur bourse (S&P 500, SBF 120), d'autres le font moins fidèlement (Dow Jones).


INDICE DE RENTABILITE INTERNE : méthode permettant de calculer la valeur estimée d'un investissement, basée sur la méthode de l'actualisation des cashflows futurs.


INDIGNITE SUCCESSORALE : Déchéance frappant un héritier qui a commis une faute grave prévue par la loi, l’indigne est exclu de la succession de celui envers qui il s’est conduit de façon jugée indigne.


INDIVISIBILITE : Interdiction d’une exécution partielle de plusieurs obligations ; l’indivisibilité résulte le plus souvent de la volonté des parties.


INDIVISION : Situation juridique de personnes exerçant des droits concurrents de même nature, sur un même bien ou un ensemble de biens. L’indivision peut être subie lorsqu’elle résulte d’un événement non prévu par les parties tel le décès ; elle peut être voulue lorsque les parties ont entendu créer cette situation.


INFLATION : augmentation générale des prix.


INFORMATION FINANCIERE : L'information financière est bien souvent la seule source disponible pour un analyste externe, d'où l'importance de disposer d'une information détaillée reflétant la réalité économique de l'entreprise. En France, comme dans la plupart des pays, il existe une obligation légale d'établir des comptes annuels, réguliers et sincères donnant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise.


Les éléments essentiels de l'information financière sont : le compte de résultat, le bilan, l'annexe et le tableau de flux ou de financement.


INGENIERIE FINANCIERE : L'ingénierie financière est un ensemble de techniques financières qui permettent de réaliser les objectifs de financement, de valorisation, d'investissements, de gestion de portefeuille optimums pour l'entreprise, l'actionnaire ou plus généralement l'investisseur


INGENIERIE PATRIMONIALE : Etude de la situation du patrimoine sous ses aspects financiers, juridiques et fiscaux en vue de l'adapter aux objectifs du client.


INTEGRATION FISCALE : L'intégration fiscale entre une société mère et sa fille est possible en France pourvu que la société mère détienne 95% du capital de la fille. Dans ce cas, seule la mère est soumise à l'impôt et peut ainsi imputer les pertes de sa fille à son résultat, générant ainsi une économie d'impôt.


INTENSITE CAPITALISTIQUE : L'intensité capitalistique est égal au ratio d'actif économique sur le chiffre d'affaires. Il mesure le montant des capitaux engagés pour un chiffre d'affaires donné. Il correspond également à l'inverse du taux de rotation de l'actif économique.


INTERETS COMPOSES : La technique des intérêts composés permet de déterminer la valeur capitalisée d'un placement. Concrètement, les intérêts perçus au cours d'une période produisent à leur tour des intérêts lors des périodes suivantes.


INTERETS COURUS : à une date donnée, c’est la fraction de l’intérêt annuel écoulé sur un titre de dette.


INTERETS INTERCALAIRES : intérêts des capitaux empruntés pour financer la production d’une immobilisation ou d’un stock.


INTERETS POST-COMPTES : Un emprunt à intérêts post-comptés donne droit au versement des intérêts à la fin de la période sur laquelle ils sont calculés. C'est le cas général.


INTERETS PRECOMPTES : Un emprunt à intérêt précomptés donne droit au versement des intérêts au début de la période sur laquelle ils sont calculés.


INTERMEDIAIRE FINANCIER : société ou institution habilitée à intervenir sur les marchés financiers.


INTERMEDIATION FINANCIERE : On parle d'intermédiation financière lorsque le monde financier sert d'écran entre demandeurs et pourvoyeurs de capitaux, c'est-à-dire lorsque les intermédiaires financiers achètent les titres émis par les entreprises et, pour se financer, émettent eux-mêmes des titres placés auprès des épargnants ou collectent des fonds sous forme de dépôts ou de livrets (finance indirecte). L'intermédiation financière est donc très différente du simple rôle d'intermédiaire financier évoqué pour la finance directe.


INTERNATIONAL ACCOUNTING STANDARDS BOARD : L'IASB est un organisme privé qui a été fondé en 1973 par les instituts d'experts-comptables de neuf pays avec pour principaux objectifs d'établir des normes comptables acceptables au plan international, de promouvoir leur utilisation et plus généralement, de travailler pour harmoniser les pratiques comptables et la présentation des comptes sur le plan international. Il est composé de 14 membres indépendants.


INTERNATIONAL FINANCING REPORTING STANDARD : Les IFRS correspondent à l'ensemble des normes comptables élaborées par l'IASB depuis 2002.


INTRADAY : Se dit d’une opération de vente et d’achat réalisée sur un titre dans la même journée (aller-retour journalier). On parle aussi de graphique « intraday » qui retrace le cours d’un titre ou d’un indice sur une journée.


« INTRA VIRES » : Formule pour indiquer qu’une personne n’est tenue de payer un passif que dans la limite de l’actif recueilli (s’oppose à « ultra vires »).


INVENTAIRE : Etat et évaluation des biens d’une personne. En matière successorale, l’inventaire est dressé par le notaire et souvent un commissaire-priseur. Cet acte est obligatoire en cas d’acceptation sous bénéfice d’inventaire.


INVESTISSEMENT SOCIALEMENT RESPONSABLE : L'investissement socialement responsable désigne les démarches intégrant des critères extra-financiers à caractère éthique, de gouvernance, sociale et environmentale, dans des décisions de placement et la gestion de portefeuilles.


INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS, ZINZINS : ce terme recouvre les grandes sociétés d'investissement ; les caisses de retraite, les assurances, les FCP, SICAV et autres sociétés de placement en font partie et jouent un rôle majeur sur les marchés financiers.


IPO : (Initial Public Offering) : introduction en bourse en français.


ISTISNA’A : Terme de finance islamique. C’est un contrat d’entreprise en vertu duquel une partie (Moustasni’i) demande à une autre (Sani’i) de lui fabriquer ou construire un ouvrage moyennant une rémunération payable d’avance, de manière fractionnée ou à terme. Il s’agit d’une variante qui s’apparente au contrat Salam à la différence que l’objet de la transaction porte sur la livraison, non pas de marchandises achetées en l’état, mais de produits finis ayant subi un processus de transformation.


L’ Istisna'a fournit donc un financement à moyen-long terme pour couvrir les besoins de financement pour la fabrication, la construction ou la fourniture de produits finis.


– J –


JOINT VENTURE : Accord de coopération passé entre différentes sociétés en vue de l’exploitation d’une entreprise commune. La plupart des alliances technologiques ou industrielles se traduisent par la création d'une société commune ou joint-venture souvent détenue à 50/50. Ces sociétés ont généralement un avenir éphémère, une telle situation pouvant rapidement mener à un blocage total des organes de décision de l'entreprise, soit parce que la joint-venture se porte bien et que l'un des actionnaires veut récupérer le contrôle, soit parce qu'elle se porte mal et que l'un des actionnaires veut sortir. Il est dès lors nécessaire de prévoir dès sa création des clauses de sortie permettant, en cas de conflit, un déblocage de la situation.


JOUISSANCE : Droit à percevoir un revenu pour des capitaux investis à une date donnée.


JUNK BONDS : Traduit en français par « obligations pourries », les Junks Bonds désignent les obligations émises par des entreprises en difficulté. Elles ont un intérêt spéculatif.


JUSTE VALEUR : La notion de juste valeur, ou Fair value en anglais, implique la valorisation d'actifs et de passifs sur la base d'une estimation de leur valeur de marché ou de leur valeur d'utilité par actualisation des flux de trésorerie estimés attendus de leur utilisation. Ainsi, l'IASB impose d'utiliser la juste valeur pour comptabiliser les instruments financiers qui n'ont pas vocation à être détenus jusqu'à leur échéance (et notamment les produits dérivés), mais il n'a pas réussi à l'étendre à tous les actifs et passifs.


– K –


KRACH : Chute brusque et importante de l'ensemble des cours de Bourse.


– L –


LBO SECONDAIRE : Dans le cadre de sortie de montage LBO, les fonds de LBO possèdent plusieurs options dont l'une d'entre elles est le LBO secondaire. Il consiste à céder les actifs détenus à un autre financier qui lui-même met en place un nouveau montage LBO. Ces LBO dits secondaires sont ainsi de plus en plus fréquents. Picard est par exemple un LBO secondaire.On parle aussi de LBO tertiaire, voire de LBO quaternaire.


LEASE-BACK (cession bail) : Variante plus complexe du crédit-bail, Le lease-back est une procédure par laquelle une firme propriétaire d'un bien d'équipement ou à usage professionnel le cède à une société de crédit-bail, qui le remet immédiatement à sa disposition par une opération de crédit-bail mobilier ou immobilier selon la nature du bien cédé. De telles opérations ont essentiellement pour but de procurer à l'entreprise des capitaux à long terme pour financer des immobilisations nouvelles, ou de consolider des crédits relais à court terme pour rééquilibrer le bilan. Cet artifice disparaît lors de l'établissement de comptes consolidés.


LETTRE DE CHANGE : documents par lesquels un emprunteur promet de rembourser à un prêteur une somme d'argent à une date future (souvent trois mois). Les lettres de change sont d'ordinaire garanties par les banques, et peuvent être vendues sur les marchés financiers avant leur terme.


LETTER OF INTENT ou L.O.I. ou LETTRE D’INTENTION : Lorsque le cadre d'une négociation de contrôle a été défini, la lettre d'intention (letter of intent) est un engagement moral et non juridique qui définit les principales base d'un accord possible et permet très souvent d'entamer un processus dont l'aboutissement sera la transaction. Souvent, l'acquéreur, muni du protocole d'intention, se retourne vers son conseil d'administration pour obtenir l'autorisation de pour suivre la négociation.


LEGATAIRES : Ils sont institués par testament. Le legs est une libéralité faite par une personne à une autre personne et qui ne produit d’effet qu’au décès du testateur. Le légataire est désigné par le testateur ; en cela, il s’oppose à l’héritier qui succède en vertu de la loi.


LEGS : Libéralités contenues dans un testament.


LEG UNIVERSEL : Il se définit comme la disposition testamentaire par laquelle le testateur donne à une ou plusieurs personnes l’ensemble des biens qu’il laissera à son décès.


LEGS A TITRE UNIVERSEL : Legs par lequel le testateur lègue une quote-part de bien.


LEGS A TITRE PARTICULIER : Il confère vocation à recevoir un ou plusieurs biens déterminés ou déterminables.


LEONIN : Caractère d’une clause privant un associé de tout droit aux profits de la société ou lui attribuant la totalité des profits ou mettant à sa charge ou l’exonérant de la totalité des pertes. Cette clause est réputée non écrite dans le contrat de société.


LICITATION : Vente aux enchères d’un immeuble dans l’indivision ; en pratique, se dit de al vente volontaire des biens indivis.


LIGNES DE LIQUIDITE : Ugries de crédit : engagement accordé par un ou plusieurs établissements de crédit, à un nu de substitution, émetteur de billets de trésorerie et garantissant à ce dernier qu’un concours lui sera consenti si la situation du marché ne permet pas de procéder au renouvellement de ces billets.


LIQUIDATION : date mensuelle (d'ordinaire une semaine avant la fin du mois civil) à laquelle les opérations effectuées durant le mois précédent avec SRD sont dénouées.


LIQUIDATION JUDICIAIRE : elle représente la mort de l’entreprise qui est dissoute. Certains des actifs (ou des unités de production) peuvent être vendus, ce qui se fait généralement par mise aux enchères. Les fonds ainsi obtenus servent à rembourser les créanciers.


LIQUIDITE : facilité avec laquelle des actifs peuvent être convertis en liquide. L'argent en tant que tel est très liquide. A l'autre extrémité de l'échelle, on trouve les bâtiments et les usines, qui ne le sont pas du tout.


"La liquidité de l'entreprise est son aptitude à faire face à ses échéances financières dans le cadre de son activité courante, à trouver de nouvelles sources de financement, et à assurer ainsi à tout moment l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses.


Le risque de liquidité le plus fréquent intervient lorsque l'entreprise est en difficulté et qu'elle ne peut plus émettre de titres acceptés par le marché financier ou les institutions bancaires; les investisseurs ne lui font plus confiance quels que soient les projets proposés. La liquidité est donc liée à la durée des ressources; elle s'analyse tant au niveau de la structure à court terme (financement à court terme), qu'au niveau de la capacité de remboursement des dettes à moyen et long termes. De là l'utilisation des concepts et ratios classiques : fonds de roulement, capitaux propres, endettement, actif circulant/dettes à court terme...""


La liquidité du bilan correspond à la capacité de l'entreprise à faire face à ses échéances de ses banques ou de ses fournisseurs. Elle peut être comprise comme une mesure de la vitesse de rotation de l'actif par rapport à celle du passif. Le bilan d'une société est donc liquide quand, pour chaque échéance, la durée des ressources est supérieure à la durée des emplois.


LISSAGE : pour "lisser" le prix que vous avez payé pour détenir une action, vous en achetez plus lors de sa chute (action de renforcer sa position sur tout repli), ou vous en vendez lorsque sa valeur monte. (On dit également faire des moyennes à la baisse surtout)


LME : le London Metal Exchange ou LME cote les métaux non ferreux (www.lme.co.uk). Spécialisé, le LME ne traite que 70 millions de contrats par an, cinq fois moins qu'Euronext.Liffe. l


LIVRE D’ORDRES : Lors des opérations de placement de titres, concomitamment à la diffusion de l’information et au marketing auprès des investisseurs potentiels, un livre d’ordres est constitué. Il enregistre les intentions d’achat (volume de titres demandés et prix) des investisseurs potentiels et permet ainsi d’établir la faisabilité et le prix de l’opération. Ce n’est qu’à l’issue de cette phase que les banques prennent un engagement de bonne fin.


– M –


MAJORITE QUALIFIEE : La majorité qualifiée est la majorité nécessaire qu'il faut réunir pour modifier les statuts d'une société au cours des AGE. Suivant les pays et types de sociétés, la majorité qualifiée peut être des 2/3 des voix (pour les sociétés anonymes en France) ou des 3/4 (en Belgique ou en Allemagne, en France pour les SARL).


MANAGEMENT BUY OUT : Le management buy out correspond au rachat par endettement d'une entreprise réalisé par son équipe dirigeante avec tout ou partie des salariés. On parle en France de Rachat de l'Entreprise par les Salariés (RES).


Equivalent anglais : Leveraged management buy-out, LMBO, Management buy-out, MBO, MBO


MANAGEMENT BUY-IN : Achat d'une société, le plus souvent financée par endettement, accompagné de l'arrivée d'une nouvelle équipe de direction


MANAGEMENT FEES : Les management fees sont payés à la société mère (holding ou groupe industriel) en contrepartie de services administratifs rendus et d'une implication dans la gestion et / ou la définition de la stratégie. Dans certains cas, il peut s'agir de dividendes déguisés, ce qui constitue alors un abus de bien social.


MANAGEMENT PRESENTATIONS : Les management presentations sont des présentations de la société et de sa stratégie à des acheteurs potentiels dans le cadre d'un processus de cession d'une société.


MANDAT : Acte par lequel une personne (le mandant) donne pouvoir à une autre personne (le mandataire) de la représenter pour l’accomplissement en son nom d’un ou de plusieurs actes juridiques.


MANDAT DE GESTION : Contrat par lequel un client délègue à un professionnel de la finance (banque, compagnie d'assurance, conseiller en gestion de patrimoine indépendant, agent de change...), l'initiative des opérations d'achats et de ventes de valeurs mobilières. Le mandat précise l'orientation de la gestion (prudente, audacieuse, ...),le niveau de l'information du titulaire du compte et le montant et la structure de la rémunération de l'intermédiaire.


MANDATAIRE : personne ou entreprise qui agit pour le compte d'autrui afin de garder secrète l'identité du véritable propriétaire, ou afin de faciliter les transactions.


MANDATAIRE AD HOC : En France, un mandataire ad hoc, ou conciliateur, est désigné par le tribunal de commerce afin d'encadrer ou de faciliter les négociations privées de petites et moyennes entreprises (en général) en restructuration. Les banques créancières demandent de plus en plus fréquemment la nomination d'un mandataire en cas de difficultés.


MANDAT – THEORIE : La théorie des mandats apporte un éclairage sur les relations entre les acteurs de l'entreprise. Concrètement, les actionnaires mandatent les dirigeants pour gérer au mieux les fonds qu'ils leur ont confiés. Or la crainte des actionnaires est que les gestionnaires aient d'autres objectifs que la maximisation de la valeur des capitaux propres qui leur ont été confiés : accroître la taille du groupe au détriment de sa rentabilité, minimiser le risque de l'actif économique en refusant certains investissements créateurs de valeur mais qui pourraient mettre en difficulté l'entreprise s'ils échouaient, etc. La divergence d'intérêt entre les différentes parties fait naître un certain nombre de coûts liées à des dispositions à mettre en place pour réduire ces divergences : surveillance par les actionnaires, dédouanement des dirigeants.


Equivalent anglais : Agency theory


MARCHES A TERME : Aussi appelés marché de futures. Ils proposent des contrats à terme standardisés afin d'obtenir une liquidité suffisante permettant d'acheter ou de vendre toutes sortes d'actifs : devises, taux d'intérêt, matières premières minérales, agricoles ou énergie,... Les intervenants sur les marchés à terme peuvent ainsi fixer aujourd'hui un prix pour une transaction qui interviendra dans quelques mois. Il sont alors couverts. D'autres utilisateurs peuvent à l'inverse chercher à un prendre des risques grâce à l'effet de levier que procure le paiement à terme du prix de la transaction. Cependant, l'existence de chambres de compensation permet d'éliminer les risques de contrepartie que supporteraient en leur absence les utilisateurs des marchés à terme.


Equivalent anglais : Future


MARCHE AU COMPTANT : Un marché au comptant est un marché sur lequel l'achat ou la vente de titres est réglée immédiatement


MARCHES DE CAPITAUX : Les marchés de capitaux permettent la rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de financement. Concrètement, les entreprises s'adressent aux investisseurs des marchés de capitaux par l'émission d'actions, d'obligations ou de billets de trésorerie.


MARCHES DERIVES : Les marchés dérivés sont des marchés sur les marchés. Ils permettent de gérer les risques associés aux fluctuations de cours, de taux ou de change. En outre, ils permettent de prendre des positions importantes à l'achat ou à la vente avec une mise de fonds limitée. Les marchés à terme et les marchés optionnels sont des marchés dérivés.


Equivalent anglais : Derivative


MARCHE EFFICIENT : "Un marché est efficient lorsque le prix des titres financiers y reflète à tout moment toute l'information pertinente disponible. Dans un tel marché, il est impossible de prévoir les rentabilités futures, et un titre financier est à tout moment à son prix ". Un tel marché est également appelé marché à l'équilibre ou marché parfait .


MARCHES EMERGENTS : Se dit des marchés des nouveaux pays industrialisés (Amérique latine, Asie du Sud Est et Europe de l’Est, par exemple).


MARCHES GRIS : "lors d’une émission de titres, la période entre la fixation du prix et la livraison effective des titres se nomme le marché gris ; les titres s’y échangent même s’ils n’existent techniquement pas encore. Les opérations alors nouées sont débouclées après le règlement-livraison et la première cotation officielle."


MARCHE LIBRE OTC : Le marché libre n'est pas un marché réglementé, ce qui veut dire que les valeurs qui y sont négociées n'ont pas fait l'objet d'une procédure d'admission et leurs émetteurs ne sont pas soumis à des obligations de diffusion et de transparence d'information. Il était auparavant appelé Marché Hors Cote.


MARCHE OBLIGATAIRE : Le marché obligataire correspond au compartiment du marché financier où s'échangent les titres de créances à moyen et long terme.


MARCHE PRIMAIRE-SECONDAIRE : Le marché primaire est celui où sont émis les nouveaux titres comme les introductions en Bourse, tandis que sur le marché secondaire sont réalisés les échanges de titres existants, soit la quasi-totalité des échanges.


MARCHE REGLEMENTE : Un marché réglementé, à l'image du marché boursier français, est un marché qui se caractérise entre autres par des règles d'admission, un contrôle des autorités de tutelle (en France principalement l'AMF) sur le fonctionnement du marché et sur les intervenants, et un suivi de l'information communiquée au marché.


MARCHE SPOT : On appelle marché spot le marché au comptant portant sur les devises, les taux ou les matières premières.


MARGE ACTUARIELLE : La marge actuarielle ou le spread d'une obligation (ou d'un emprunt) est l'écart entre le taux de rentabilité actuariel de l'obligation et celui d'un emprunt sans risque de durée identique (ou du taux swap). Le spread est naturellement d'autant plus faible que la solvabilité de l'émetteur est perçue comme bonne.


Equivalent anglais : Credit spread, Yield spread


MARGE COMMERCIALE : La marge commerciale est la différence entre le montant des ventes de marchandises et leur coût d'achat. Elle est calculée ainsi :


Ventes de marchandises


'- Achats de marchandises


+ Variation des stocks de marchandises


'= Marge commerciale


Elle n'a de sens que pour les entreprises de négoce, de distribution... Pour ces sociétés, la marge commerciale ou le taux de marge (rapport de la marge commerciale au chiffre d'affaires HT), est l'indicateur fondamental.


MARGE OPERATIONNELLE : La marge opérationnelle ou marge d'exploitation correspond au rapport entre le résultat d'exploitation et le chiffre d'affaires.


MARKET MAKER, TENEUR DE MARCHE : entreprise de courtage qui assure en permanence la contrepartie (achat et vente) sur un marché boursier ou de devises.


MATIF : Marché à Terme des Instruments Financiers, où sont achetés et vendus des contrats sur des taux d'intérêt ou des matières premières agricoles.


MATURITE : Date d’échéance ou durée de vie d’un instrument financier (warrant, certificat, obligation, etc…). La maturité d'un titre financier est l'espace de temps qui sépare aujourd'hui de la date d'échéance finale de ce titre, date à laquelle il disparaîtra définitivement. Ainsi, une obligation qui vient en remboursement en 2020 a une maturité de 13 ans en 2007.


MEMORANDUM D’INFORMATION : Dans le cadre de la mise aux enchères d'une société, après l'envoi du teaser à un certain nombre d'entreprises ou d'investisseurs financiers, les acheteurs qui manifestent un intérêt reçoivent des informations complémentaires qui sont en général synthétisées dans un mémorandum d'information. Celui ci comprend en général une description de l entreprise et de son marche, des éléments financiers historiques et prévisionnels, un organigramme humain et juridique, ...


METHODE D’ACQUISITION : La méthode d'acquisition (à la juste valeur), ou purchase method en franglais, consiste à prendre en compte l'écart entre le prix d'acquisition et la quote-part des capitaux propres de la nouvelle filiale. Cet écart est ventilé en 2 parties: 1) Les plus-values latentes des actifs et des passifs consolidés pour la première fois et qui sont intégrées dans la valorisation au bilan consolidé (marques, brevets, logiciels...); 2) La part résiduelle qui apparaît à l'actif du bilan du nouveau groupe en immobilisations corporelles sous le nom d'écart d'acquisition ou goodwill et qui est éventuellement déprécié.


METHODE DES RATIOS : Technique d'analyse financière qui privilégie l'analyse de ratios d'une entreprise au cours du temps ou d'une entreprise par rapport à d'autres entreprises du même secteur. On calcule ainsi des ratios de marge (EBE/Chiffre d'affaires, résultat d'exploitation/Chiffre d'affaires, résultat net/Chiffre d'affaires,...) de solvabilité ( dettes/capitaux propres, dette/EBE...), de structure financière, de liquidité (actif circulant/passif circulant,..). Elle pêche par son coté mécanique et le fétichisme de ratios moyens érigés en normes.


METHODE DES SCORES : appelée également credit-scoring, cette technique d’analyse est destinée à diagnostiquer préventivement les difficultés des entreprises. L’idée de base est de déterminer, à partir des comptes des sociétés, des ratios qui soient des indicateurs avancés (deux à trois ans à l’avance) des difficultés des entreprises. Une fois ces ratios établis, il suffit de calculer leurs valeurs pour une entreprise donnée et de les comparer à la valeur des ratios des entreprises ayant connu des difficultés ou des défaillances. La comparaison ne s’effectue pas ratio par ratio, mais globalement. En effet, les ratios sont agrégés dans une fonction, appelée Z ou fonction score, qui permet de donner pour chaque entreprise une note, le score. La formule Z a en général la forme suivante


Méthode du cours historique (pour plus de détail voir chapitre 8)


METHODE DU COURS HISTORIQUE : Il existe plusieurs méthodes de conversion des états financiers des filiales étrangères. La méthode du cours historique en est une et consiste à effectuer la conversion de la façon suivante: pour les éléments monétaires, au cours de clôture ; pour les éléments non monétaires, au taux historique. En principe, les produits et les charges sont convertis au cours de change en vigueur à la date de l'opération. En pratique, ils sont souvent convertis à un taux moyen de la période. L'écart obtenu entre le résultat obtenu au bilan et celui obtenu au compte de résultat est inscrite dans le compte de résultat sous le poste "écarts de conversion".


METHODE DU COUT DE REMPLACEMENT : Il existe, en comptabilité sociale, quatre méthodes principales de valorisation des stocks. La méthode du coût de remplacement est l'une d'entre elles. Il s'agit d'une méthode économique. Cette méthode est notamment utilisée dans les comptes consolidés.


METHODE DU GOODWILL : La méthode du goodwill est une méthode de valorisation dite mixte qui vise à corriger les valeurs patrimoniales pour tenir compte de la rentabilité économique anticipée de l'entreprise, notamment par rapport à son coût moyen pondéré du capital. Le point de départ de cette méthode est la détermination de l'actif économique de l'entreprise corrigé pour obtenir d'éventuelles plus-values. Après calcul du résultat d'exploitation normatif correspondant au produit de l 'actif économique corrigé par le cout moyen pondéré du capital, la différence entre ce résultat d'exploitation normatif et le résultat d'exploitation anticipé dans le plan d'affaires constitue un "super-bénéfice", le goodwill, (ou un déficit, le badwill), qui correspond à une rente que l'acheteur est prête à acheter. Cette rente du goodwill est alors actualisée sur une certaine durée.


METHODE PATRIMONIALE : La méthode patrimoniale est une méthode d'évaluation qui consiste à estimer séparément les différents actifs et engagements de l'entreprise et à en faire la somme algébrique. On parle également d'actif net réévalué ou de somme des parties. Elle est particulièrement adaptée pour les conglomérats pour lesquels les comptes ou les projections financières agrégées ne peuvent pas être analysés en tant que tels. Notons qu'il existe plusieurs types de valeurs patrimoniales (depuis la valeur de liquidation jusqu'à la valeur d'usage) et que la fiscalité n'est alors pas neutre. Enfin, la valeur patrimoniale n'a de sens que si elle intègre les actifs incorporels de l'entreprise, qui sont particulièrement difficiles à estimer.


MEUBLES : Ce terme désigne à la fois les biens corporels (meubles par nature) et les biens incorporels qui sont des droits portant sur une chose mobilière. Les meubles meublants sont des biens destinés à l’usage d’une habitation ou d’un local.


MICRO-CREDIT : La micro-finance s’adresse aux personnes n’ayant pas accès au système financier classique, donc aux personnes les plus pauvres. Cela recouvre une large part de la population des pays émergents mais également les personnes les moins aisées des pays occidentaux. La logique est la même, mais les montants des prêts ne seront pas identiques. Ainsi si le montant moyen d’un micro-crédit en Asie ou en Afrique est d’environ 300€ (et peut tomber jusqu’à quelques euros), il est supérieur à 1 000€ en Europe de l’Est et de l’ordre de 2 500€ en France.


MID CAP : On dit d'une entreprise qu'elle est mid cap lorsque sa capitalisation boursière est comprise entre 250 M€ et 1.000 M€.


MIF (MARCHES D’INSTRUMENTS FINANCIERS) : Directive européenne sur les marchés d'instruments financiers (MIF) dont l'objectif est de créer un marché financier intégré. Tous les opérateurs pourront agir de la même façon en Europe. Entre en vigueur en novembre 2007 et va se traduire par de nouvelles règles de transparence pour les intermédiaires financiers.


MONEP : Marché des Options Négociables de Paris, où sont échangées des options d'achat et de vente sur un indice ou une valeur.


MONETAIRE : Produit à risque très faible offrant un rendement proche des taux courts et donc en général relativement faible.


MOYENNE MOBILE : Outil de prévision permettant de lisser la courbe des prix et d'évaluer le potentiel du cours d'une action (à la hausse ou à la baisse).


MORAL HAZARD : Les Anglo-Saxons parlent de Moral hazard lorsque les dirigeants ont intérêt à continuer de faire croître leur groupe par endettement, le rendant ainsi trop gros pour faire faillite (à l'image des groupes coréens de la fin des années 1990). L'endettement ne constitue plus, dans cette situation, une incitation pour les dirigeants.


MOYENS DE REGLEMENT : Les principaux moyens de paiement à la disposition des entreprises sont les chèques, la lettre de change, le virement, le billet à ordre... Du point de vue de la prévision de trésorerie au jour le jour, ils sont à l'origine d'une incertitude quant à la date à laquelle ils se traduiront en flux. L'expérience du trésorier jouera fortement en la matière, notamment au niveau de la prévision des comportements des clients (dates de paiement) et des créanciers (dates d'encaissement des moyens de règlement émis). En outre, les moyens de paiement ne présentent pas tous la même souplesse en matière de domiciliation, c'est-à-dire de choix du compte à faire mouvementer. Enfin, les différents moyens de règlement sont affectés de dates de valeurs différentes dont le trésorier doit tenir rigoureusement compte pour gérer ses soldes bancaires en valeur.


MUDHARABA : Terme de finance islamique. C’est un contrat entre une institution financière et une entreprise, l’une agissant comme bailleur de fonds « commanditaire » et l’autre agissant comme manager « commandité », pour investir dans une activité ou une classe d'actif prédéterminée qui octroie à chacun une part du résultat déterminée lors de l’investissement. Le commandité ne partage pas les pertes, la perte financière incombe au bailleur de fonds seulement ; la perte du manager étant le coût d’opportunité de sa propre force de travail qui a échoué de générer un surplus de revenu.


MURABAHA : Terme de finance islamique. L’institution financière émettrice joue le rôle d’un intermédiaire commercial, achetant des marchandises nécessaires à ses clients et les leur revendant en différé moyennant profit. On se rapproche de la titrisation ou du portage.


MUSHARAKA : Terme de finance islamique. C’est un partenariat entre une institution financière et une entreprise sur la base duquel l’institution financière comme l’entreprise investissent dans le projet. L’institution financière et son partenaire partagent les profits et les pertes selon des proportions prédéfinies. On est proche du concept de tour de table avec des industriels et des financiers qui a été utilisé pour monter nombre d’affaires nouvelles en leur temps (Total, RTL, M6, Bouygues Télécom, …).


Il existe une deuxième forme de Musharaka : la Musharaka décroissante par laquelle l’entreprise consent à racheter la part de l’institution financière après une période donnée. Là on se rapproche du portage.


DANS LA MONNAIE / A LA MONNAIE / HORS DE LA MONNAIE :


- Un warrant est à la monnaie si le cours du sous-jacent est proche du prix d'exercice (strike)


- Un warrant est hors de la monnaie si le cours du sous-jacent est inférieur au strike


- Un warrant est dans la monnaie, si le cours du sous-jacent est supérieur au strike


– N –


NANTISSEMENT (FONDS DE COMMERCE) : Gage sans dépossession qui permet au commerçant de se procurer des crédits en poursuivant l’exploitation ; il assure au vendeur de fonds, moyennant un prix payable à terme, une garantie supplémentaire et complémentaire de son privilège de vendeur.


NASDAQ (National Association of Securities Dealers Automated Quotations: marché américain spécialisé dans les valeurs de croissance. Crée en 1971, le NASDAQ est le système de cotation électronique qui a donné son nom au marché des PME innovantes américaines. Son succès a été tel que certaines entreprises devenues des grands groupes comme Microsoft, Intel ou Apple sont restées cotées au NASDAQ. Environ 3 200 sociétés sont cotées au NASDAQ. En réalité, le NASDAQ présente deux niveaux, le NASDAQ National Market qui traite les titres plus actifs et le NASDAQ Small Cap Market pour les valeurs de plus petite taille.


NEW YORK STOCK EXCHANGE : Crée en 1792, le New York Stock Exchange (NYSE) demeure la première bourse mondiale par le volume des échanges et la capitalisation boursière. Il attire de facto les plus grosses capitalisations boursières (2 300 entreprises cotées dont 460 non américaines).


NOMINAL : valeur de base d'une action ou d'une obligation


NOPAT : Abréviation de « Net Operating Profit After Tax » ou résultat Net d’Exploitation.


NORMES IFRS : Normes comptables édictées au niveau international par l'International Accounting Standard Board.


NOTATION FINANCIERE : La notation financière ou rating permet de mesurer la qualité de la signature de l'emprunteur par des techniques d'analyse financière et de scoring. Les agences distinguent deux types de notes : la notation traditionnelle qui s'applique aux emprunts à court terme (moins d'un an) ou à long terme émis sur le marché et la notation de référence (en l'absence d'émission) à court terme et à long terme qui mesure le risque de contrepartie que représente l'emprunteur pour un investisseur (note attribuée à une dette de premier rang). La notation financière offre à l'investisseur une information fiable sur le risque de la créance.


Equivalent anglais : Credit ratings, Rating


NOTE D’INFORMATION : Dans le cadre d'un lancement d'offre publique, l'AMF demande qu'on lui remette un projet de "note d'information" détaillée, dans lequel l'iniateur de l'offre décrit ses activités, sa situation financière, sa stratégie, le nombre de titres de la société visée qu'il détient déjà et indique l'identité de ses principaux actionnaires. En outre, il doit expliquer pourquoi il souhaite acquérir la société visée et justifier le prix (ou la parité) proposé. Cette note est transmise à la cible qui doit donner des informations sur elle-même et se prononcer sur l'offre lancée. Une note d'information est aussi publiée à l'occasion de d'autres opérations financières comme une augmentation de capital, un rachat d'actions,....


NOTIONNEL : On appelle montant notionnel le montant théorique auquel s'applique le différentiel entre taux garanti et taux variable dans les contrats de gestion de risque de taux (FRA, swap...). Le montant notionnel ne s'échange jamais entre acheteur et vendeur des contrats.


NOTORIETE : Ce qui est connu du plus grand nombre. Au décès, un acte de notoriété est établi par le notaire ou le greffier en chef du tribunal d’instance (à défaut de contrat de mariage et de disposition testamentaire) pour constater la dévolution successorale et démontrer la qualité d’héritier. Les héritiers affirment et signent qu’ils ont vocation, seuls ou avec d’autres, à recueillir tout ou partie de la succession du défunt (les témoins se sont plus indispensables).


NOUVEAU MARCHE : Le Nouveau Marché était destiné aux entreprises à fort potentiel de croissance cherchant à financer leur plan de développement. Pour être admise à la cote, une société devait posséder des capitaux propres d'un minimum de 1,5 MEuro et offrir 4,5 MEuro de titres dont 50% par augmentation de capital.


Par ailleurs, le Nouveau Marché faisait partie du réseau Euro-NM regroupant ses principaux équivalents européens (Neuer Markt allemand, Nmax hollandais, Nuovo Mercato en Italie...). Ce réseau était fondé sur des règles d'admission et de cotation communes qui permettaient aux entreprises européennes d'être cotées sur le marché de leur choix indépendamment de leur nationalité d'origine.


Créé en France en 1996, il a disparu en 2005 au moment où a été créé Alternext.


NYBOT ou New-York Board of Trade : initialement centré sur le soft et l'alimentaire, le NYBOT cote aussi l'éthanol depuis 2004.


NYMEX ou New-York Mercantile Exchange : le NYMEX a été créé en 1872 pour négocier le beurre et le fromage. Aujourd'hui elle concentre surtout les contrats des produits énergétiques et des métaux par l'intermédiaire du COMEX.


NYSE: New York Stock Exchange. C'est la plus importante Bourse au monde en termes de capitalisation.


– O –


OATi : L'OATi est une obligation émise par l'Etat français et indexée sur l'inflation. Ainsi, chaque année le coupon et le prix de remboursement sont réévalués pour tenir compte de la hausse de l'indice des prix depuis le lancement de l'emprunt. L'investisseur est ainsi complètement protégé contre l'inflation.


OBLIGATION : titre d'emprunt émis pour un montant et pour une durée déterminée par une grande entreprise, un gouvernement ou une organisation quasi-gouvernementale. Les obligations fournissent en général un taux d'intérêt fixe. Ou encore : Une obligation est un titre de créance négociable représentatif d'une fraction d'un emprunt émis par une entreprise, une entité du secteur public ou l'Etat. En tant que créancier d'une entreprise, le porteur d'une obligation ne court pas le risque industriel de celle-ci puisque sa rémunération est contractuelle. Il sera remboursé avant les actionnaires en cas de faillite de l'entreprise. En contrepartie, il ne bénéficie pas des droits sociaux liés à l'action (droit au bénéfice et droit à la gestion de l'entreprise via le droit de vote).


Equivalent anglais : Bond


OBLIGATION CONVERTIBLE : une valeur produisant un taux d'intérêt fixe, et qui peut être convertie plus tard en action.


OBLIGATION RISQUEE, JUNK BOND : obligations d'entreprises qui sont mal évaluées par les agences de credit-rating. Elles sont de "mauvaise qualité", et offrent un taux d'intérêt plus haut que les autres obligations. Le risque se rémunère !


OBLIGATION SANS GARANTIE : obligation émise par une entreprise, rapportant un taux d'intérêt fixe, et généralement garantie par un actif (par exemple une hypothèque).


OBSA : On appelle obligation à bon de souscription d'actions une émission obligataire à laquelle est attachée un bon de souscription d'actions. Ce dernier permet de souscrire à une future augmentation de capital à un prix fixé. Pratiquement, l'obligation et le bon de souscription sont cotés séparément.


OBSO : On appelle obligation à bon de souscription d'obligation une émission obligataire à laquelle est attachée un bon de souscription d'obligation. Ce dernier permet de souscrire à un nouvel emprunt obligataire pour un prix fixé. Pratiquement, l'obligation et le bon de souscription sont cotés séparément.


OBLIGATION A BONS DE SOUSCRIPTION EN ACTIONS REMBOURSABLES : Une OBSAR est une obligation à laquelle est attachée un BSAR. L'OBSAR permet en particulier de refinancer la dette bancaire de sociétés de taille moyenne à un taux d'intérêt en apparence plus bas grâce à la présence des BSAR. Il leur permet notamment d'accéder au marché obligataire autrement réservé, de facto, aux grandes entreprises.


OBLIGATION A COUPON UNIQUE : Une obligation à coupon unique est un titre de dette dont le remboursement s'effectue à l'échéance uniquement avec le paiement des intérêts capitalisés. C'est financièrement similaire à une obligation à coupon zéro


OBLIGATION A COUPON ZERO : Une obligation dite à coupon zéro est une obligation dont les intérêts sont versés en totalité à l'échéance de l'emprunt après avoir été capitalisés sur toute la période.


OBLIGATION A TAUX FIXE : Une obligation à taux fixe est un titre de dette dont l'échéancier de flux est parfaitement connu à l'émission car le taux du coupon a été fixé à ce moment-là et ne changera pas au cours du temps.


Equivalent anglais : Fixed income securities, Fixed-rate debt security


OBLIGATION A TAUX VARIABLE : Une obligation à taux variable est un titre de dette dont l'échéancier de flux n'est pas parfaitement connu à l'émission. Le coupon d'une obligation à taux variable n'est pas fixe, mais indexé sur un taux observable (généralement un taux court terme, l'Euribor 6 mois par exemple). A chaque échéance du coupon, la valeur de celui-ci sera calculée en fonction de ce taux de marché. Ceci permet d'annuler le risque de taux car l'émetteur de ce titre est sûr qu'à tout instant, il est endetté au taux du marché, ni plus, ni moins.


Equivalent anglais : Floating-rate debt security


OAT : Les obligations assimilables du Trésor sont des titres de dettes émis par l'Etat français. Des lors, elles portent la meilleure signature du marché et constituent la référence pour le taux de l'argent sans risque.


OBLIGATION CAUTIONNEE : L'obligation cautionnée est une reconnaissance de dette, souscrite par une entreprise au profit du Trésor Public, et garantie par une caution bancaire, dans le but de différer le paiement de la TVA ou de taxes assimilées (alcools, douanes, etc.). Le délai accordé par l'administration est en général de quatre mois.


OBLIGATION CONVERTIBLE : L'obligation convertible est une obligation qui donne à son détenteur, pendant la période de conversion, la possibilité de l'échanger contre une ou plusieurs actions de la société émettrice. C'est un produit d'une grande souplesse d'utilisation puisque le taux d'intérêt peut être fixe, variable, indexé, flottant, révisable, etc., toute condition d'amortissement pouvant par ailleurs être envisagée, en particulier le coupon zéro. L'obligation convertible s'assimile à une obligation classique avec une option d'achat sur des actions nouvelles de l'émetteur.


Equivalent anglais : Convertible bonds, Convertible preferred stock, Equity-linked securities


OBLIGATION ECHANGEABLE : Une obligation échangeable est une obligation émise par une société et remboursable en actions d'une autre entreprise qu'elle détient en portefeuille. A l'échéance de l'emprunt, soit le cours de l'action sous-jacente a suffisamment monté pour que les investisseurs demandent le remboursement de l'obligation échangeable en actions sous-jacentes. La dette disparaît alors du bilan de la société ainsi que les actions sous-jacentes. Soit le cours n'a pas suffisamment monté, l'emprunt est alors remboursé en liquidités, et la société garde les actions sous-jacentes.


L'obligation échangeable s'assimile à un prêt sur gages avec une option d'achat consentie à l'investisseur sur les titres détenus en portefeuille


OBLIGATION REMBOURSABLE EN ACTIONS : Contrairement aux obligations convertibles, pour lesquelles subsiste toujours un risque de non-conversion, les obligations remboursables en actions se transforment obligatoirement en capitaux propres. Elles sont remboursées par remise d'actions de la société émettrice. Il n'y a donc pas de flux financiers de remboursement


OCEANE : On parle d'OCEANE (obligation convertible en actions nouvelles ou existantes) quand l'émetteur d'une obligation convertible peut remettre au créditeur soit de nouvelles actions émises pour l'occasion, soit des actions existantes qu'il détient en portefeuille, par exemple à la suite d'un rachat d'actions.


Equivalent anglais : Convertible bonds


OFFRE A PRIX FERME (OPF) : Procédure d'introduction en Bourse fixant la quantité et le prix unique des titres à vendre.


OFFRE A PRIX MINIMUM (OPM) : Procédure d'introduction en Bourse fixant la quantité mais où le prix dépendra de l'offre et de la demande.


OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT : L'offre publique d'achat consiste à proposer aux actionnaires d'une société cotée l'acquisition de la totalité des titres pendant une période donnée et pour un prix fixé et versé en espèces. La procédure d'OPA se fait sous la surveillance des autorités de marché qui s'assurent du respect des principes de transparence, de bonne information et d'égalité de traitement des actionnaires.


OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT : Contrairement à l'offre publique d'achat, l'offre publique d'échange propose d'acquérir les titres de la société cible en échange des titres de la société initiatrice. Une offre publique d'échange ne donne donc pas lieu à une sortie de trésorerie.


ONCE : l'once troy (symbole oz t) est l'unité de masse des métaux précieux, tandis que la livre troy (symbole lb t) est l'unité de masse des autres métaux. 1 once = 31,1034768 g. 1 livre = 373,2417216 g et il y a 12 oz dans 1 lb.


OPA : (Offre Publique d’Achat) prise de contrôle d’une société en rachetant ses actions. On distingue l’OPA « amicale » de l’OPA « hostile ».


OPCVM : (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) il réunit les Sicav et les FCP dont l’activité commune est la gestion d’un portefeuille de titres. Pour pouvoir exercer, ses sociétés doivent recevoir l'agrément de l'AMF.


OPE : (Offre Publique d’Echange) prise de contrôle d’une société par une autre en procédant à un échange d’actions plutôt qu’en rachetant les actions de la société « cible ».


OPR : (Offre Publique de Retrait) opération par laquelle le ou les actionnaires majoritaires proposent aux minoritaires de racheter leurs titres en vue de retirer la société de la côte.


OPRA : (Offre Publique de Rachat d’Actions) opération par laquelle une société propose de racheter ses actions pour les annuler, de manière à augmenter mécaniquement le bénéfice par action et, par conséquent, le cours de bourse.


OPTION CONVENTIONNELLE : option qui ne peut être négociée.


OPTION DE CHANGE : L'option de change permet de s'assurer d'un cours de change dans une devise particulière, tout en conservant la possibilité de réaliser la transaction au cours comptant si ce dernier est plus favorable. Il faut bien sûr comparer le prix d'exercice (le cours d'exercice) avec le cours à terme et non avec le cours comptant.


ORANE : Les ORANE, obligations à option de remboursement en actions ou numéraire, sont des obligations à courte échéance qui peuvent dans un cas être remboursées par remises d'actions nouvelles et dans d autres cas par remboursement en cash.


Elles ont été utilisées la première fois en France par Lafarge dans son offre publique d'achat (OPA) sur Blue Circle et il était prévu que si l 'OPA réussissait les ORANE seraient remboursées en actions Lafarge et que si cette OPA ratait, elles seraient alors remboursées en cash, Lafarge n'ayant pas besoin des liquidités qu il avait recueillies via l'émission d'ORANE pour financer son OPA si celle-ci échouait. Produit proche de l’ORA, l’Obligation remboursable en action ou en numéraire est en réalité une augmentation de capital conditionnelle au succès d’une offre (les augmentations de capital ne pouvant être juridiquement conditionnelles en France).


ORDRE DE BOURSE : processus par lequel des investisseurs donnent l'ordre à leur courtier d'acheter et de vendre à des prix ou à des seuils de vente prédéfinis.


ORDRE A COURS LIMITE : Permet de se protéger contre les fluctuations du marché boursier car il comprend une limite de prix maximale à l’achat et minimale à la vente.


ORDRE DE VENTE STOP : ordre de vente à seuil programmé. Dès que l'action touche ce seuil, la vente est exécutée. La plupart des courtiers le proposent sans frais. Attention : la place de Londres n'admet pas les ordres de vente stop.


Son objectif est double :


- limiter vos pertes : la vente étant automatique en cas de forte chute du titre.


- verrouiller vos profits : si le cours de votre titre grimpe, faites grimper en parallèle l'ordre stop qui y est rattaché. Ainsi, si votre titre atteint un sommet puis commence à reculer, votre ordre stop se déclenchera et votre profit sera verrouillé. D'où l'importance de réviser régulièrement à la hausse votre ordre stop.


ORDRE A TOUT PRIX : Ordre prioritaire sur tous les autres. Il assure une exécution totale en cas de cotation, à n’importe quel prix.


ORDRE AU PRIX DU MARCHE : Ordre sans limite de prix spécifié qui sera exécuté au prix de la meilleure offre (demande) existant sur le marché au moment de son arrivée.


ORDRE » TOUT OU RIEN » : Ordre à cours limité dont l’exécution est conditionnée par une contrepartie suffisante sur le marché boursier. Le prix est maitrisé.


ORDRE A SEUIL DE DECLENCHEMENT : Ne se réalise qu’à partir d’un certain niveau de prix fixé par l’investisseur : à ce prix et au-dessus pour tout un achat, à ce prix et en dessous pour une vente. Il devient un ordre à tout prix au-delà de cette limite.


ORDRE DES HERITIERS : En matière successorale, les héritiers sont classés en quatre catégories dites « ordres », à savoir les descendants, ascendants privilégiés et collatéraux privilégiés, collatéraux ordinaires, ascendants ordinaires. Les ordres sont établis hiérarchiquement, à l’intérieur d’un ordre, le classement se fait par degrés.


– P –


PACTE DE FAMILLE : Sorte de protocole définissant les principes à respecter pour assurer la pérennité notamment de l’entreprise familiale, il matérialise l’adhésion de la famille à ses règles. Il s’agit plus d’un engagement moral que juridique.


PACTE DE PREFERENCE : Convention par laquelle une personne propriétaire d’un bien s’engage en cas de vente de celui-ci à en faire offre au préalable au bénéficiaire du pacte pour un prix déterminé ou déterminable. En cas d’inexécution, s’agissant d’une obligation de faire, celle-ci se résout en dommages-intérêts.


PACTE SUR SUCCESSION FUTURE : Contrat dont l’objet concerne une succession non encore ouverte. Les pactes sur succession future sont en principe nuls. Cependant, depuis la loi du 23 juin 2006, plusieurs exceptions sont apparues : possibilité de renoncer à sa réserve et mandat posthume notamment.


PAIEMENT DIFFERE : Possibilité offerte au contribuable, lui permettant de retarder le paiement des droits d'enregistrement.


PAIEMENT FRACTIONNE : Possibilité offerte au contribuable, lui permettant d'échelonner le paiement des droits d'enregistrement.


PANIER DE DEVISES : une devise créée à partir de plusieurs monnaies nationales – par exemple, l'euro.


PARITE : nombre de warrants nécessaires à l'acquisition de l'actif sous-jacent. Les parités les plus courantes sont de 10 pour 1, de 20 pour 1, mais il en existe bien d'autres.


PARTAGE : Opération qui met fin à une indivision et confère à chaque copartageant des droits privatifs sur les biens partagés.


PARTAGE CONJONCTIF : Acte par lequel le père et la mère procèdent ensemble au partage de tous leurs biens ; cette opération ne peut être réalisée qu’au moyen d’une donation-partage.


PARTAGE D’ASCENDANT : Acte par lequel un ascendant procède lui-même au partage de ses biens entre ses descendants, soit par donation dite alors « partage », soit par testament dit « partage ».


PARTICIPATION AUX BENEFICES : La gestion des primes épargnées dans un contrat d’assurance-vie dégage des produits dénommés « bénéfices » techniques et financiers. La loi oblige l’assureur à redistribuer ces bénéfices aux assurés dans une proportion au moins égale à 85%. Les bons contrats prévoient une participation aux bénéfices de 100%.


PASSIF SUCCESSORAL : Ensemble des dettes qui sont à retrancher de l’actif successoral pour obtenir l’actif net de succession.


PATRIMOINE : Ensemble des biens et droits d’une personne formant une masse dont l’actif et le passif ne peuvent être dissociés. Une personne sujet de droit a un patrimoine et un seul.


PEA (PLAN D’EPARGNE EN ACTIONS) : Produit financier destiné à inciter les particuliers français à accroitre la part de leur épargne investie en actions (principalement françaises, voire européennes). Concrètement, chaque personne physique française majeure a la faculté d'ouvrir auprès d'un intermédiaire financier un plan dans lequel il va investir jusqu'à 132 000 € d'actions de sociétés ayant leur siège dans un Etat membre de l'Union Européenne ou de parts de SICAV ou de fonds commun de placement détenant ce type d'action. Les revenus et les plus values de son placement sont exonorés d'impôt sur le revenu si aucun retrait n'est effectué durant les cinq années suivant son ouverture, mais les revenus et les plus values restent imposés aux prélèvements sociaux.


PEAK-OIL : il y a un demi-siècle, en 1956, le géologue King Hubbert, prédit que la production américaine de pétrole atteindrait son apogée en 1970 et qu'à partir de cette date, la production déclinerait. Le pic américain se produisit effectivement en 1973. Le modèle de Hubbert a depuis été généralisé à la planète. Et le pic mondial se rapproche : 2008 pour le scénario pessimiste, 2037 pour le scénario optimiste. L'équation est simple : la production est supérieure aux découvertes. La panne sèche se profile.


PEE (PLAN D’EPARGNE ENTREPRISE) : Le Plan d'épargne entreprise (PEE) est l'une des moyens trouvés, en France, par les entreprises pour inciter leurs salariés à investir en actions de leur propre société. L'actionnariat salarié, fidèle et peu mobile, est en effet un pôle de stabilité au sein du capital et renforce en général la position du principal actionnaire et/ou des dirigeants.


PER : Rapport entre le cours d’une action et le bénéfice net par action, encore appelé multiple de capitalisation, car indiquant combien de fois le cours capitalise le bénéfice. Le PER relatif est le rapport entre le PER de la société et le PER moyen de son secteur d’activité.


PERIODICITE D’UN EMPRUNT : La périodicité d'un emprunt correspond à la fréquence du versement des intérêts (annuelle, semestrielle, trimestrielle, mensuelle...).


PLACEMENTS DE PERE DE FAMILLE : mode d'investissement peu risqué, principalement sur de grandes valeurs ou sur des actifs dont le rendement est faible, mais relativement certain.


PLACEMENTS FINANCIERS : Ce sont des placements destinés à rémunérer les liquidités dont dispose l'entreprise. On distingue les produits de placement sans marché secondaire (dépôt à terme, bon de caisse, réméré sur obligation, prêt de titre) et les produits de placement avec marché secondaire (bon du Trésor négociable, certificat de dépôt, SICAV monétaires ou de trésorerie, fonds commun de placement, fonds commun de créances, obligations, actions).


PLUS-VALUE : Différence positive entre le prix de vente d'un actif et son prix d'achat initial. Pour la plupart des entreprises, les plus values constituent un produit non récurrent.


POINT DE BASE : 0.01 %, centième de pourcentage.


PLUS-VALUE : Différence entre le prix d’achat et le prix de vente d'un titre.


PORTEFEUILLE : ensemble de titres détenus par un investisseur ou un fonds.


P0RTEFEUILLE DEIVERSIFIE : On parle de portefeuille diversifié dans le cas d'un portefeuille regroupant plusieurs titres et dont le risque est inférieur à la moyenne pondérée des risques des titres qui le composent grace à l'imparfaite corrélation qui existe entre leurs rentabilités.


PRECIPUT : La donation par préciput est un avantage concédé à un héritier en plus de sa part successorale. La donation s’impute sur la quotité disponible : l’héritier a alors sa réserve plus la quotité disponible à la hauteur de la donation. Clause de préciput dans un contrat de mariage : droit reconnu à l’un des époux de prélever, avant tout partage, une somme ou des biens désignés de la masse à partager.


PRECOMPTE MOBILIER : Les sociétés françaises qui distribuaient des dividendes devaient, jusqu'en 2004, en contrepartie de l'avoir fiscal, acquitter le précompte mobilier dans le cas où ces dividendes ne provenaient pas de bénéfices ayant été taxés au taux plein de l'impôt sur les sociétés au titre des cinq exercices précédents.


PRELEVEMENT LIBERATOIRE : Les revenus de certains placements peuvent être taxés au taux unique de 26 % à titre de prélèvement libératoire, sur option du contribuable.


PRELEVEMENTS SOCIAUX : Il s’agit de taxes ou prélèvements qui s’appliquent à la majorité des produits d’épargne. Elles s’élèvent actuellement à 10% (au 01/01/2001) et s’ajoutent au prélèvement libératoire ou à l’impôt sur le revenu. Elles se répartissent de la façon suivante : CSG : 7,5% ; CRDS : 0,5% ; contributions additionnelles : 2%.


PREMIUM : il représente la variation minimale du sous-jacent pour qu'un investissement en warrants soit profitable à son échéance. Il se calcule ainsi :


Premium (call) = (Prix d'exercice + Cours du warrant – Cours du support) / Cours du support


PRIME : représente la valeur du warrant, c'est-à-dire son cours côté à un instant donné en Bourse. Cette valeur varie en fonction de l'offre (ask) et de la demande (bid) du marché.


PRIME D’EMISSION : Somme s'ajoutant au nominal pour donner le prix d'émission des actions nouvelles lors d'augmentation de capital.


PRIME DE REMBOURSEMENT : Somme qui s'ajoute au nominal lors du remboursement pour certaines obligations.


PRIME DE RISQUE : Différence de rentabilité entre une action et une obligation. Un risque pris supérieur est compensé par une rémunération plus élevée.


PRINCIPAL DE LA DETTE : Montant emprunté et qui doit être tôt ou tard remboursé. On parle aussi de montant nominal de la dette.


PRINCIPES COMPTABLES : Les principes comptables sont internationaux et ont été repris dans le cadre conceptuel défini dans les normes IAS, ils précisent dans quel esprit les comptes doivent être établis. Ce sont les principes de continuité de l'exploitation, de spécialisation des exercices, de nominalisme, de prudence, de permanence des méthodes, d'importance relative, de non-compensation, de bonne information et d'intangibilité du bilan d'ouverture.


PRIX D'ACHAT : prix auquel le gérant d'un fonds d'investissement ou les faiseurs de marché sont prêts à acheter une action.


PRIX D'EXERCICE : appelé aussi strike, c'est le prix auquel l'actif sous-jacent sera acheté (ou vendu) en cas d'exercice du warrant. C'est un prix fixé à l'avance au moment de l'émission du warrant. Ce prix ne pourra être modifié qu'en cas d'augmentation de capital ou encore d'attributions gratuites d'actions.


PROCEDURE COLLECTIVE : en France, elle est déclenchée soit sur assignation d'un créancier, soit à la suite de la déclaration de cessation de paiements par les dirigeants (les dirigeants déposent leur bilan au tribunal de commerce, d’où l’expression « dépôt de bilan »), soit d’office par le tribunal lui-même.


PROCEDURE DE REDRESSEMENT JUDICIAIRE : cette procédure a pour but de sauvegarder l’entreprise, son activité, l’emploi et d’apurer le passif au moyen d’un plan arrêté par décision de justice à l’issue d’une période d’observation. Elle implique donc le plus souvent que les créanciers consentent des délais de paiement, voire des réductions du nominal de leur créances, pour espérer en récupérer le solde.


PROCEDURE DE SAUVEGARDE : La procédure de sauvegarde est une nouvelle procédure dans la loi française permettant à la société de se restructrer pour éviter la cessation de paiements. Cette procédure permet à l'entreprise de suspendre le paiement de ses dettes durant la période de négociation avec les créanciers.


PRODUIT DERIVE : investissement lié à un concept "artificiel", comme un indice de marché, plutôt qu'à des actions et des titres ou des actifs tangibles.


PRODUITS FINANCIERS HYBRIDES : Les produits financiers hybrides sont des produits à base d'option (bon, obligation convertible) ou non (obligation remboursable en action) et qu'on ne peut pas toujours classer immédiatement en capitaux propres ou en dette


PRODUIT STRUCTURE : Un produit structuré est un produit conçut par une banque pour satisfaire les besoins de ses clients. C'est souvent une combinaison complexe d'options, de swaps, etc .... basée sur des paramètres non cotés. Ce sera, par exemple, un placement à taux fixe avec une participation à la hausse des cours d'un panier d'actions.


Comme un produit structuré ne peut pas se trouver coté sur un marché, son prix est déterminé en utilisant des mesures mathématiques qui modélisent le comportement du produit en fonction du temps et des différentes évolutions du marché.


Ce sont souvent des produits vendus avec marges importantes et opaques.


PROFIT WARNING : « Avertissement aux résultats » en français. Une société émet un « profit warning » pour prévenir que ses prochains résultats seront inférieurs aux attentes du marché.


PROFONDEUR D’UN MARCHE : La profondeur d'un marché est la capacité à exécuter sur ce marché de nombreuses transactions avec des volumes importants sans faire bouger de façon significative les prix à la hausse ou à la baisse.


PROFORMA : afin d’apprécier les performances de l’entreprise sur des bases homogènes en terme de périmètre, les comptes proforma (ou les états proforma) peuvent soit retraiter le passé pour le rendre comparable avec le périmètre actuel, soit sortir du périmètre actuel les éléments qui n’existaient pas dans les exercices précédents afin de maintenir l’ancien périmètre.


PROTOCOLE D’ACCORD : Lors de la négociation d'une transaction, le protocole d'accord engage irrévocablement les parties, sauf s'il existe des conditions suspensives. Il concrétise la négociation des modalités pratiques de la cession.


Equivalent anglais : Agreement in principle


PROVISIONS : part des profits retenue pour couvrir de futures dépenses potentielles, par exemple une procédure judiciaire en cours, ou des créances douteuses.


PROVISIONS MATHEMATIQUES : En assurance-vie, ensemble des primes nettes de frais encaissées par l’assureur majorées des intérêts.


PRUDENCE : principe comptable selon lequel les éléments devraient être traités avec circonspection – en d'autres termes, mieux vaut pécher par excès de prudence.


PURE PLAYER : Entreprise focalisée sur un domaine d'activité particulier dont elle maîtrise les savoirs faire et les facteurs clefs de succès et qui n'a donc pas trouvé pertinent d'entamer une diversification. En théorie et en général ces entreprises sont mieux valorisées par les investisseurs.


PUT : droit de vendre une valeur à un prix prédéterminé, et avant une échéance donnée.


PUT RATIO : Comme un call ratio à l’envers, cette combinaison se construit par l’achat d’une option et la vente de deux autres sur la même échéance, mais de prix d’exercice moins élevé. Cela permet de réduire la dépense initiale pour jouer la baisse modérée d’un titre. Mais en cas de forte baisse, cela peut signifier de grosses pertes.


– Q –


QUASI –USUFRUIT : Usufruit portant sur une chose consomptible et notamment une somme d’argent.


QUORUM : Nombre minimum d'actions devant être présenté ou représenté à une assemblée générale d'actionnaires pour que celle-ci puisse valablement délibérer. En France, le quorum pour une assemblée générale ordinaire sur première convocation est de un quart des actions et il n'y a pas de quorum sur une deuxième convocation. Pour une assemblée générale extraordinaire, le quorum est d'un tiers des actions ayant droit de vote sur première convocation et sur deuxième convocation d'un quart des actions ayant droit de vote.


QUOTITE : quantité minimale de warrants qui peut être négociée en Bourse. On ne peut donc négocier ou exercer qu'une quantité minimum de warrants ou de multiples de cette quantité.


QUOTITE DISPONIBLE : Fraction de biens héréditaires dont le défunt a pu librement disposer à titre gratuit. Cette portion est déterminée par la loi, elle varie en fonction de la qualité et du nombre des héritiers réservataires.


– R –


RACHAT (OU RETRAIT) : En assurance-vie, technique qui revient à retirer tout (rachat total) ou partie (rachat partiel) des sommes capitalisées. Un rachat total équivaut à la clôture du contrat.


RAMASSAGE EN BOURSE : Lorsqu'un investisseur souhaite acquérir une participation significative, voire le contrôle d'une société cotée, il peut utiliser, entre autres, le ramassage en bourse. Cette technique consiste à acheter les titres au cours de bourse à des vendeurs inconnus, et ceci par interventions successives sur le marché. Elle trouve sa limite dans les seuils réglementaires et statutaires qui, une fois franchis, obligent l'investisseur à révéler son identité et (pour certains seuils) à déclarer ses intentions, voire (pour le seuil du tiers) à lancer une offre obligatoire.


RAPPORT A SUCCESSION : Opération destinée à préserver l’égalité entre les héritiers par laquelle le cohéritier restitue les sommes qu’il doit au défunt (rapport des dettes) ou les biens que celui-ci lui a donnés (rapport des dons). Il y a reconstitution de la masse successorale. Le rapport des dons se fait le plus souvent en valeur.


RAPPORT DE GESTION : Le rapport de gestion est un des documents obligatoires en France de présentation de l'information comptable. Il présente les commentaires de l'équipe de direction sur les comptes de l'année.


RATING, NOTATION : la notation des obligations, ou rating, se fait selon le risque. Les obligations les moins risquées sont notées AAA ; la note de risque la plus haute est DDD. Les "junk bonds" sont trop risquées pour être notées.


RECOMPENSE : Indemnité due, lors de la liquidation de la communauté, soit par un époux, soit par la communauté à un époux lorsque l’un des patrimoines s’est enrichi au détriment de l’autre.


REDUCTION LIBERALITE : En droit de la famille. Lorsqu’une libéralité dépasse la quotité disponible et porte ainsi atteinte à la réserve, elle doit être réduite. Comme dans le rapport, le gratifié qui est tenu à la réduction perd une partie du bénéfice de la libéralité qui lui avait été faite ; la réduction tend seulement à préserver la réserve et non l’égalité.


REDUCTION CONTRAT D’ASSURANCE : En assurance-vie, la mise en « réduction » concerne uniquement les contrats à primes périodiques (comportant un engagement de versements sur une période déterminée). L’opération consiste à suspendre les versements prévus à l’origine sans effectuer un rachat complet. Les garanties du contrat sont alors « réduites » en proportion des cotisations déjà versées, mais continuent de courir jusqu’à leur terme.


RELUTIF : Qualifie une opération qui a pour effet d’augmenter mécaniquement le bénéfice par action. Par exemple, une diminution de capital, suite à une OPRA aura un effet relutif. Contraire : Dilutif.


REMBOURSEMENT ANTICIPE : Il s'agit d'un remboursement par anticipation d'un emprunt avant son échéance contractuelle. Il peut être assorti d'une pénalité financière au profit du prêteur.


REMBOURSEMENT D’UN EMPRUNT – AMORTISSEMENT CONSTANT : Il s'agit d'un remboursement dans le cadre duquel les amortissements (c'est-à-dire les remboursements) du capital sont constants sur chaque période.


REMBOURSEMENT D’UN EMPRUNT – ANNUITES CONSTANTES : Il s'agit d'un remboursement dans le cadre duquel les amortissements plus les intérêts sont constants sur chaque période.


REMBOURSEMENT D’UN EMPRUNT IN FINE : Il s'agit d'un remboursement dans le cadre duquel le capital est remboursé in fine, c'est-à-dire en fin d'échéancier.


REMPLOI : Achat d’un bien avec les capitaux provenant de la vente d’un autre bien ; la déclaration de remploi a pour but de conserver le caractère propre du bien.


RENDEMENT (OU REVALORISATION) : C’est le taux d’intérêt servi sur un contrat d’assurance-vie pour une année donnée. La plupart du temps, ce taux ne prend pas en compte les prélèvements sociaux appliqués (10% actuellement).


RENDEMENT GLOBAL : Rapport entre le dividende net de l’action majoré de l’avoir fiscal de l’actionnaire et le cours du titre. Le même rapport calculé avec le dividende net donne le rendement.


RENONCIATION : En droit de la famille. L’héritier qui renonce à une succession est censé n’avoir jamais hérité. En conséquence, il perd tout droit sur l’actif, mais il est libéré de toute obligation au passif. La renonciation est impossible si l’héritier a accompli des actes qui entrainent une acceptation tacite. La renonciation, pour être opposable aux tiers et aux autres héritiers, doit faire l’objet d’une déclaration au greffe du tribunal de grande instance du lieu d’ouverture de la succession, sur un registre spécial tenu à cet effet. La part de l’héritier renonçant profite :


- aux successibles appelés à la succession après lui, s’il était seul héritier.


- A ses cohéritiers, en respectant les règles de la fente et de la répartition par souche, s’il était en concours avec d’autres.


En assurance-vie, la loi accorde 30 jours à tout souscripteur pour renoncer à son contrat et à, récupérer la totalité des sommes versées. Ce délai court à partir de la date du premier versement et de la remise des documents d’information.


RENTE VIAGERE : En assurance-vie, c’est le résultat de la conversion d’un capital en revenus réguliers versés tant que l’assuré est en vie. On dit qu’à ce moment-là le capital est « aliéné » (le souscripteur ne peut plus en disposer librement). Une rente viagère est dite réversible lorsqu’au décès du premier assuré, elle est versée au second assuré (souvent le conjoint) jusqu’à son propre décès.


REPORT : il permet aux investisseurs de reporter à la liquidation suivante leur engagement de vente ou d'achat parvenu à échéance.


REPRESENTATION SUCCESSORALE : Institution qui déroge à la règle du classement par degrés des héritiers à l’intérieur d’un même ordre. Elle permet à certains héritiers de concourir à la succession avec des héritiers d’un degré plus rapproché en remplacement de leur père ou mère prédécédé. Ainsi, le fait de représenter son père ou sa mère prédécédé fait gagner un degré et met le petit-fils au rang des fils du défunt. On ne représente jamais quelqu’un de vivant même s’il a renoncé à la succession.


REPRISE : Opération qui consiste, pour les époux mariés sous la communauté, de reprendre après la dissolution les biens propres qui se retrouvent en nature.


RES (RACHAT D’UNE ENTREPRISE PAR SES SALARIES) : Forme française particulière d'un LBO (voir Leveraged Buy-Out), le RES qu'on appelle également Management Buy-Out (MBO) est mis en place par l'équipe dirigeante avec tout ou partie des salariés, et ce dans un cadre fiscal précis.


Equivalent anglais : Leveraged buy-out, LBO


RESERVE : Portion du patrimoine d’une personne dont elle ne peut pas disposer par donation ou testament en présence d’héritiers réservataires (ascendants ou descendants). La réserve s’oppose à la quotité disponible.


RESERVE HEREDITAIRE : Part dans une succession dont certains héritiers ne peuvent être privés.


RETENUE A LA SOURCE : taxe retenue directement par les autorités au moment ou le produit est généré. Vous percevrez ainsi le produit net d'impôt.


RETRAITES – PROVISIONS POUR : Elles font partie des provisions pour risques et charges. Les engagements de retraite et assimilés concernent les indemnités de fin de carrière, les régimes de préretraite ou assimilés, les régimes particuliers de retraite, les régimes complémentaires assurant une garantie de ressources et les avantages en matière de soins médicaux, assurances-vie et prévoyance accordés le cas échéant par les contrats de travail et les conventions collectives.


RETRAITEMENT : Opération qui, en analyse financière, consiste à redresser les comptes ou les agrégats financiers pour permettre une analyse plus facile et plus pertinente des documents comptables. Ainsi, on procèdera à un redressement du poste crédit-bail lorsque celui-ci, dans les comptes sociaux, n'a pas été retraité en actif immobilisé et dettes et qu'il figure encore dans les éléments hors bilan de l'entreprise.


REVOCATION : Action qui consiste à reprendre ce qui a été donné, dans certaines conditions prévues par la loi ou dans l’acte de donation. La révocation est prévue d’ordinaire pour ingratitude.


RICI : il s'agit de « l'indice matières premières » dont la composition est la plus large. Le Rogers International Commodity Index a été conçu en 1998 par Jim Rogers. Il comprend un panier de 35 composants pondérés en fonction de leur importance dans le commerce international. Il se veut mondial et représentatif de l'économie en général. En effet, Rogers trouvait les autres indices ou trop américains ou trop pétroliers.


- Energie : Brut, fuel domestique, essence sans plomb, gaz naturel : 44%


- Fibres et autres : coton, café, huile de palme, sucre, cacao, jus d'orange, farine de soja, soie, laine : 10%


- Métaux : Aluminium, argent, cuivre, étain, nickel, or, palladium, platine, plomb, zinc : 21%


- Grains : Blé, maïs, soja, haricots, orge, avoine, colza, riz : 20%


- Bétail : Bétail sur pied, porc : 3%


- Divers : Bois, caoutchouc : 2%


ROMPU : Différence entre le nombre de titres d’un actionnaire et le multiple le plus proche de nombre minimal de titres requis pour participer à une opération financière.


RUPTURE ABUSIVE DE CREDIT : Sauf le cas où la situation de l'emprunteur se révèlerait irrémédiablement compromise, un banquier qui fait des concours à durée indéterminée à une entreprise ou à un particulier ne peut pas les réduire ou les interrompre sans avertir par écrit son client et à l'expiration d'un délai de préavis qui est contractuellement fixé lors de la mise en place des crédits. Sinon le banquier s'expose au délit de rupture abusive de crédit qui est punit par la Loi.


– S –


SAISINE : Possibilité pour un héritier d’appréhender les biens successoraux et d’exercer les droits du défunt, sans avoir à effectuer de démarches particulières.


SBF 80 : cet indice comprend les mêmes valeurs que le SBF 120, moins les valeurs du CAC 40.


SBF 120 : indice composé des 40 valeurs du CAC 40, plus 80 autres extraites des 150 valeurs les plus importantes en termes de capitalisation.


SEC : Abréviation de « Securities and Exchange Commission » : autorité de contrôle des marchés américains de valeurs mobilières, équivalent de la Commission des Opérations de Bourse, ex COB et désormais AMF.


SENS DE L'OPERATION : achat ou vente d'un titre /call (option achat) ou put (option vente).


SENSIBILITE : Indicateur qui mesure le pourcentage de variation, à la hausse comme à la baisse, du cours d'une obligation ou de la valeur liquidative d'un OPCVM monétaire ou obligataire, induit par une fluctuation de 1 % des taux d'intérêt du marché.


Par exemple : la valeur liquidative d’un OPCVM de sensibilité 3 passera de 100 à 103 lorsque les taux baissent de 1 % et inversement de 100 à 97 lorsqu’ils augmentent de 1% .


SEUIL DE CESSION : Montant des ventes d’actions sur une année à partir duquel les plus-values sont imposables.


SICAV : société d'investissement à capital variable. Ces organismes de gestion collective investissent l'épargne de leurs clients dans diverses valeurs mobilières.


SIGNIFICATION : Formalité par laquelle une partie porte à la connaissance d’une autre, par voie d’huissier, un acte ou une décision.


SMALL CAPS : Petites capitalisations boursières comme les sociétés cotées au Nouveau Marché (ou Alternext).


SOCIETE ANONYME PAR ACTIONS SIMPLIFIEE : La société anonyme par actions simplifiée est une société commerciale qui accorde à ses actionnaires une grande liberté statutaire. Ces derniers peuvent en effet définir entre eux dans les statuts de la SAS des règles détaillées de gouvernement d'entreprise complètement indépendantes de la répartition du capital. Cette forme juridique est très utilisée lors de la constitution de joint-ventures entre groupes industriels, lors des montages de LBO en partenariat avec des sociétés de capital-risque. Cependant, la SAS ne peut pas faire appel public à l'épargne.


SOCIETE EN COMMANDITE PAR ACTIONS : La société en commandite par actions permet une dissociation complète de la gestion et de la détention du capital dans l’entreprise.


En effet, la SCA est une société dont le capital est divisé en actions, mais qui comprend deux catégories d’associés :


plusieurs commanditaires qui ont la qualité d’actionnaires et dont la responsabilité est limitée au montant de leurs apports (la SCA est comparable à une SA de ce point de vue);


un ou plusieurs commandité(s) qui répondent solidairement et indéfiniment des dettes sociales. C’est parmi eux que sont choisis généralement le ou les gérants de la société, les actionnaires simplement commanditaires ne pouvant devenir gérants.


Ce sont les statuts qui définissent les modalités de désignation des gérants actuels et futurs. Le ou les gérants sont investis des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Ils ne peuvent être révoqués que dans les conditions prévues dans les statuts.


Il est possible de limiter la responsabilité financière des commandités grâce à l’interposition d’une société familiale (SA ou SARL) qui exerce la fonction de gérante et à l’intérieur de laquelle un fils pourra sans problème succéder à son père.


SOCIETE D’ACQUETS : Clause insérée dans un régime de séparation de biens créant une masse commune.


SOCIETE D'INVESTISSEMENT A CAPITAL FIXE : fonds dont la taille de l'investissement total est fixe.


SOCIETE DE BOURSE : son rôle consiste à effectuer des transactions de titres pour le compte de ses clients.


SOUCHE : Expression employée dans un partage où les héritiers représentés n’exercent pas leurs propres droits, mais ceux de leur auteur commun. Le partage par souche s’oppose au partage par tête.


SOULTE : Somme d’argent que doit verser un copartageant aux autres, lorsqu’il a reçu un lot de valeurs supérieures à celle des autres ; cette somme sert à compenser l’inégalité.


SOUSCRIPTEUR : En assurance-vie, c’est la personne qui paie les primes du contrat. Le souscripteur peut être différent de l’assuré et il peut y avoir plusieurs souscripteurs pour un même contrat.


SOUSCRIPTION : opération par laquelle un investisseur individuel achète des actions ou obligations aux conditions de l'émission.


SOUS-JACENT (SUPPORT) : nom que l'on donne à l'actif sur lequel porte le produit dérivé. Il peut s'agir d'un indice, d'une action, d'un panier d'actions, d'une obligation, d'un taux d'intérêt, d'une devise. Le sous-jacent sera vendu ou acheté au prix d'exercice déterminé à l'avance.


SPCI : le Standard & Poors Commodity Index, une émanation de l'agence du même nom, est un « indice matières premières » qui prend en compte 5 secteurs : énergie, métaux, grains, bétail, fibres et autres. Il ne prend en compte que les matières premières consommées pour un usage industriel. Il est rééquilibré annuellement en fonction de la valeur des échanges en dollars.


- Energie : Gaz naturel, essence sans plomb, fuel domestique, brut : 53%


- Fibres et autres : Coton, café, cacao, sucre, huile de soja et soja transformé : 20%


- Grains : Blé, maïs, soja : 13%


- Métaux : Argent, cuivre : 7%


- Bétail : Bétail sur pied, porc : 7%


SPLIT : Division du nominal d’un titre décidée par la société émettrice qui le juge trop élevé.


SPREAD : différence entre le prix d'achat et de vente d'un titre que proposera le teneur de marché.


SRD : (Service de Règlement Différé) Système qui remplace le Règlement Mensuel (RM) depuis le 25 septembre 2000. Il permet de différer à la fin du mois le paiement de titres (uniquement ceux éligibles au SRD) et offre la possibilité de bénéficier d’un effet de levier et de vendre à découvert. Les ordres passés en SRD supportent une commission supplémentaire pour couvrir les frais de portage de titres.


STANDARD & POORS : Agence de notation indépendante, qui communique des notes standardisées évaluant la solvabilité des entreprises.


STOCK-OPTIONS : Forme de rémunération par émission de droits de souscription destinés au personnel bénéficiant du droit d’acquérir des actions de l’entreprise, à des conditions déterminées, en fonction de la réalisation d’objectifs précis.


STOCK PICKING : En bourse, méthode de gestion qui consiste pour le gérant à sélectionner des titres sur le marché.


STOP LOSS : ordre de vente à seuil programmé. Dès que l'action touche ce seuil, la vente est exécutée. La plupart des courtiers le proposent sans frais. Attention : la place de Londres n'admet pas les ordres de vente stop.


Son objectif est double :


- limiter vos pertes : la vente étant automatique en cas de forte chute du titre.


- verrouiller vos profits : si le cours de votre titre grimpe, faites grimper en parallèle l'ordre stop qui y est rattaché. Ainsi, si votre titre atteint un sommet puis commence à reculer, votre ordre stop se déclenchera et votre profit sera verrouillé. D'où l'importance de réviser régulièrement à la hausse votre ordre stop.


STRADDLE : (en français stellage) montage boursier par lequel on achète et on vend en même temps une option ou un contrat à terme, afin de se protéger des variations de prix importantes.


SUPERDIVIDENDE : Dividende exceptionnel versé en sus du dividende habituel. Il est distribué à l’occasion d’un bénéfice exceptionnel, par exemple, suite à la cession d’une activité avec une forte plus-value.


SURPONDERATION (ou SOUS-PONDERATION) : En bourse, technique qui permet au gérant d’accroitre ou de diminuer le poids relatif d’une valeur dans le portefeuille.


SURVALEUR, ECART D'ACQUISITION : différence entre la valeur d'achat d'une entreprise et la valeur intrinsèque de ses actifs.


SYSTEMES EXPERTS : Les systèmes experts sont des logiciels développés pour conduire des analyses financières en utilisant une base de connaissances composée de règles d'analyse financière, enrichie au fur et à mesure des analyses réalisées. L'objectif des systèmes experts est de développer des méthodes de raisonnement se rapprochant de celles du cerveau humain. C'est le domaine de l'intelligence artificielle. L'objectif est souvent de constituer un outil de détection précoce des défaillances d'entreprise, utilisé notamment par les établissements financiers.


SWAP (ECHANGE) : Un SWAP de taux d'intérêt est un échange de conditions de taux d'intérêt portant sur des montants de capitaux identiques. Un SWAP de devises est un échange d'endettements libellés dans des devises différentes.


– T –


TAUX ACTUARIEL : Par convention, un taux actuariel est un taux d'un placement ou d'un investissement d'une durée d'un an et pour lequel les intérêts sont recus ou payes au bout d'un an.


Ainsi un taux actuariel de 10% transforme une somme de 100 en une somme de 110 au bout de 365 jours.


Comme il existe une multitude de taux et de modalités de payer les intérêts, il est difficile de les comparer directement entre eux : un taux de 6,1% par an avec intétêts payables a terme échu est-il meilleur ou moins bon qu'un taux de 6% par an avec intérêts payables tous les trimestres ? (en fait le moins cher est le premier). Aussi les tranforment t-on sur une base commune, le taux actuariel, pour pouvoir les rendre directement comparables. Le taux actuariel dans le premier cas est de 6% et de 6,14% dans le second cas.


TAUX DE BASE BANCAIRE : Le taux de base bancaire (TBB) n'est défini par aucun texte légal ou réglementaire mais son usage s'est dégagé des pratiques de la profession. Chaque banque fixe elle-même librement le taux de base, c'est-à-dire le taux minimum, qu'elle entend retenir pour ses opérations. Ce taux, même s'il a perdu de son actualité, sert encore de référence à la tarification d'environ un tiers des crédits à court et moyen terme consentis aux entreprises, notamment aux PME.


TAUX DE RENDEMENT ACTUARIEL D’UNE OBLIGATION : Le taux de rendement actuariel d'une obligation est le taux qui annule la différence entre le prix d'émission et la valeur actuelle des flux futurs qu'elle génère. Ce taux est calculé au jour du règlement et figure obligatoirement dans les brochures d'émission. Pour l'acheteur de l'obligation, le taux actuariel représente le taux de rentabilité qu'il obtiendrait en gardant l'obligation jusqu'à son remboursement et en réinvestissant les intérêts au même taux actuariel.


TAUX DE RENDEMENT D’UNE ACTION : Le taux de rendement d'une action correspond au rapport du dernier dividende versé au cours de l'action. Il est global ou net, selon que le dividende retenu pour son calcul est global (avec avoir fiscal) ou net (sans avoir fiscal).


TAUX DE CHANGE ACTUARIEL : taux de rendement des obligations, selon le prix d'achat, la durée de vie de l'emprunt et le prix de remboursement.


TAUX DE CHANGE FLOTTANT : taux de change de devises dont les taux changent en fonction de l'activité des marchés.


TAUX EFFECTIF GLOBAL : Taux tenant compte de l’intérêt convenu, et de tous les autres frais annexes liés au prêt : assurances, frais de dossier, prise de garanties.


TAUX FIXE : Taux restant inchangé pendant toute la durée du prêt. Il permet de connaître quel sera le montant de remboursement d'un prêt.


TAUX VARIABLE : Taux ajusté en fonction d'un élément représentatif des conditions auxquelles la banque doit elle-même emprunter sur les marchés financiers pour vous prêter (financement aux conditions du marché).


TAUX TECHNIQUE : En assurance-vie, il correspond à la rémunération minimale de l’épargne que garantit l’assureur. A ce taux s’ajoute, chaque année, la participation aux bénéfices.


TEASER : Le teaser est un document qui décrit sommairement (une ou deux pages) une société qui est mise aux enchères. Il est transmis par la banque conseil de la société à un certain nombre d'entreprises ou d'investisseurs financiers susceptibles d'être intéressés par la société mise aux enchères.


TEP : la tonne équivalent-pétrole (tep) vaut 7,33 barils de pétrole. Elle sert à mesurer l'équivalent énergétique d'autres sources comme le gaz. 1 tep = 1,5 tonnes de charbon. 1 stère de bois = 0,147 tep.


TESTAMENT : Acte unilatéral par lequel le testateur exprime ses volontés et dispose de ses biens après sa mort.


TESTAMENT AUTHENTIQUE : Il est rédigé par le notaire, sous la dictée et les instructions précises du testateur, en présence d’un second notaire ou de deux témoins. Une fois rédigé, le notaire le lit, puis toutes les parties signent. Ce testament a la force probante de tous les actes authentiques. Il s’impose lorsque le testateur ne sait pas écrire ou lorsqu’il en est empêché par la maladie, par exemple.


TESTAMENT MYSTIQUE : C’est une forme complexe peu utilisée. Deux formalités sont imposées : d’une part, le testateur écrit son testament ou le fait écrire par un tiers, d’autre part, le testament est clos, scellé et cacheté, puis remis au notaire en présence de deux témoins. Le notaire dresse, sur l’enveloppe ou au dos du testament scellé, un acte de cette remise.


TESTAMENT OLOGRAPHE : C’est celui qui est écrit en entier, daté et signé de la main du testateur. Extrêmement simple, il est secret et gratuit. Il présente certains inconvénients : risque de nullité si les formes ne sont pas respectées, difficultés d’interprétation lorsque les termes en sont ambigus, possibilité de perte ou de destruction.


TESTAMENT-PARTAGE : C’est un testament dans lequel l’auteur réalise la répartition de ses biens, en tout ou en partie ; à la différence de la donation-partage. Le testament-partage ne produit ses effets qu’au jour du décès du testateur. L’avantage fiscal prévu pour les donations-partages ne profite pas aux testaments-partages.


TILTEE : Type de gestion indicielle laissant la liberté au gérant de « surpondérer » ou « sous-pondérer » certaines valeurs et tenter de battre son indice de référence.


TITRE : terme désignant une valeur, une action, ou toute autre valeur mobilière.


TCN (TITRES DE CREANCES NEGOCIABLES) : Titre émis par une banque, une entreprise ou l’Etat contre un prêt d’argent par un particulier ou une entreprise. Son montant minimum est de 152 450 EUR et sa durée s’échelonne entre 1 jour et 7 ans suivant les supports.


TITRTE PARTICIPATIF : Obligation dont le coupon est constitué d'un rendement fixe auquel s'ajoute une indexation sur le chiffre d'affaires, les résultats ou la valeur ajoutée d'une entreprise.


TITRE AU PORTEUR : Titre ne mentionnant pas le nom de son propriétaire.


TITRE AU PORTEUR IDENTIFIABLE : Permet à tout émetteur de titres de connaître l'identité des actionnaires au porteur via une interrogation auprès d'EUROCLEAR.


TITTRE NOMINATIF : Titre mentionnant le nom de son propriétaire.


TITRISATION : La titrisation est un montage financier qui permet à une société d'améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l'acquisition en se finançant par l'émission de titres souscrits par des investisseurs. L'entité ainsi créée perçoit les flux d'intérêts et de remboursement sur les créances qu'elle a achetées aux banques et les reverse aux investisseurs via le paiement d'intérêts et le remboursement de leurs titres.


Initialement cette technique a été utilisée par les établissements de crédit dans le but de refinancer une partie de leurs encours c'est-à-dire transformer en titres négociables des prêts à la clientèle. Actuellement, les spécialistes proposent à certains grands groupes industriels de titriser des créances commerciales de façon récurrente, de titriser des immeubles d'exploitation, stocks... en bref de rendre liquide presque tout le bilan.


Equivalent anglais : Securitisation


TOP DOWN : mode de sélection de titres par les investisseurs avant tout selon les types de titres (actions, obligations, marché monétaire) et selon les marchés internationaux sur lesquels ils veulent investir (le choix des actions importe alors peu) (voir également bottom up)


Equivalent anglais : Top-down approach


TRACKER : Un tracker est un fonds qui réplique la performance d'un indice et qui est coté en bourse. Il permet à l'investisseur de détenir l'équivalent de l'indice en question sans avoir besoin d'acheter toutes les actions qui composent cet indice.


Equivalent anglais : Exchange traded fund


TRADER : L'opérateur de marché spécialisé dans la spéculation est appelé trader. Son activité consiste à acheter à bas prix une devise, une obligation, une action voire une option dont il anticipe la hausse et à les vendre lorsqu'il anticipe leur baisse.


TRADING : Le trading ou négoce recouvre l'activité de spéculation réalisée par les traders.


TRANSACTION : tout échange ayant lieu à la Bourse.


TRANSPARENCE FISCALE : On parle de transparence fiscale pour désigner des sociétés qui ne sont pas imposées à leur niveau. Leurs actionnaires sont, en revanche, imposés sur leurs quote-parts de bénéfice de la société selon leur propre régime.


Les sociétés en nom collectif ou les sociétés civiles, et plus généralement les sociétés de personnes, sauf si elles ont opté pour l'impôt sur les sociétés, sont des sociétés fiscalement transparentes.


TUTEUR : Personne chargée de représenter un mineur ou un majeur dont les facultés mentales sont gravement altérées.


TVA : Taxe sur la valeur ajoutée. Taxe perçue sur le prix de vente des biens et services qui est payées par le consommateur final, puisque le principe de la TVA veut que les entreprises collectent la TVA lorsqu'elles vendent des produits et des services et qu'elles déduisent de celles-ci la TVA qu'elles ont elles-même payée lorsqu'elles ont acheté des produits et des services à d'autres entreprises et qu'elles reversent le solde à l'Etat.


– U –


UNITE DE COMPTE : Fonds qui sert de support à un contrat d’assurance vie ou de capitalisation.


US GAAP: United States Generally Accepted Accounting Principles. Ce sont les règles comptables en vigueur aux Etats-Unis qui sont définies par le FASB.


USUFRUIT : Droit démembré de la propriété qui confère à son titulaire le droit d’utiliser la chose et d’en percevoir les revenus. Mais l’usufruitier ne peut disposer de la chose, ce droit appartenant u nu-propriétaire.


UTERINS : Se dit des frères et sœurs qui sont nés de la même mère mais qui n’ont pas le même père (s’oppose à consanguins et germains).


– V –


VALEUR AU PAIR : valeur nominale d'une action ou d'une obligation, comme elle est indiquée sur son certificat. Ce n'est pas la valeur du marché.


VALEUR DES ACTIFS NETS : les actifs nets d'une entreprise divisés par le nombre d'actions émises par cette entreprise donnent la valeur des actifs nets par action.


VALEUR LIQUIDATIVE : C’est la valeur de chaque part calculée de façon quotidienne pour une Sicav et de façon hebdomadaire pour un Fonds commun de placement.


VALEUR MOBILIERE : titre représentatif d'une participation ou d'une créance.


VALEUR DE RACHAT : Montant à percevoir lors de la récupération des fonds dans le cadre d'une assurance-vie.


VALEURS DE RENDEMENT : On appelle valeurs de rendement les sociétés arrivées à maturité, dont les besoins en investissement sont limités. Ces entreprises auront tendance à verser sous forme de dividendes une part de plus en plus grande de leurs bénéfices.


Equivalent anglais : Income stock, Yield stock


VALEUR FACIALE : La valeur faciale ou nominale d'un emprunt est une valeur relativement formelle qui sert au calcul des intérêts versés. Dans les cas simples, elle est égale à ce que l'emprunteur perçoit et à ce qu'il rembourse.


VALEUR INTRINSEQUE : On appelle valeur intrinsèque d'une option, la différence entre le cours de l'actif sous-jacent et le prix d'exercice de l'option d'achat. Pour une option de vente, c'est l'opposé. Par définition, la valeur intrinsèque n'est jamais négative.


VALEUR LIQUIDATIVE : Une valeur liquidative est une valeur que l'on obtient en liquidant rapidement les actifs de l'entreprise. En général c'est une valeur basse car la vitesse de réalisation de la vente des actifs prévaut sur la maximisation du prix de vente. Elle sert souvent pour estimer la valeur de l'actif économique d'une entreprise au bord du dépôt de bilan. La valeur des capitaux propres d'une telle entreprise dans une optique valeur liquidative est le plus souvent négative compte tenu des dettes.


On parle aussi de valeur liquidative pour un opcvm (sicav,FCP) C'est alors la valeur de ses actifs estimés sur la base du dernier cours ou valeur de ceux-ci divisée par le nombre de parts en circulation. Cela revient à un actif net réévalué. C'est sur la base de cette valeur que sont effectués les ventes et les achats d'actions ou de part de la sicav. Elle est publiée tous les jours ouvrés.


VALEUR MATHEMATIQUE : On parle de valeur mathématique dans le cadre de la méthode patrimoniale. La valeur mathématique correspond à la somme des actifs réévalués à laquelle on a retranché la somme des passifs exigibles réévalués.C'est un actif net réévalué.


VALEUR NETTE COMPTABLE : Prix auquel un actif est inscrit dans les comptes de la société sous déduction des éventuels amortissements et provisions déjà passés.


VALEUR PATRIMONIALE : Il existe 3 types de valeurs patrimoniales. La valeur de marché est la valeur qu'on pourrait retirer d'un bien en le vendant. La valeur liquidative correspond à la valeur de marché minorée d'une décote pour tenir compte de l'impératif d'une réalisation rapide. La valeur d'usage représente la valeur d'un actif au sein du processus d'exploitation: une sorte de valeur de marché au coût de remplacement. Notons que plus une entreprise est considérée comme "patrimoniale", plus sa valeur est spéculative et volatile (car une entreprise à forte valeur patrimoniale signifie, selon la méthode des flux de trésorerie disponible, que l'entreprise a alors une valeur finale très importante par rapport aux flux intermédiaires).


VALUE : Type de gestion fondée sur la sélection de titres sous-évalués par rapport à leur actif comptable.


VENTE A DECOUVERT : Opération qui consiste à vendre un titre que l’on ne possède pas en espérant le racheter moins cher avant une échéance fixée, l’écart entre les deux prix constituant le gain. Etant donné que la hausse d’un titre est, théoriquement, illimitée, les pertes potentiellement encourues par l’investisseur le sont également.


VENTURE CAPITAL : ou capital risque en français. Activité consistant à financer en capitaux propres ou quasi capitaux propres des entreprises nouvellement créées.


Cette activité se distingue généralement du capital-investissement qui consiste à racheter des entreprises industrielles plus mûres (ou leverage buy-out). Cette segmentation entre capital risque et capital investissement distingue largement l’Europe des Etats-Unis du fait de la prédominance en Europe du capital-investissement et de la faiblesse relative du capital risque.


VERSEMENTS PERIODIQUES : Engagement de versements réguliers dans un contrat.


VERSEMENTS LIBRES PROGRAMMES : Echéancier de versements dans un contrat d'assurance vie. On peut le modifier ou l'annuler à tout moment. Vie entière : Contrat d'assurance vie dont l’échéance est le décès de l'assuré.


VIE ENTIERE : Contrat d'assurance vie dont l’échéance est le décès de l'assuré.


VIE MOYENNE : Expression de la mesure de la durée de vie d'un emprunt obligataire (ou d'un portefeuille) à partir des conditions d'amortissement (in fine, par tranche, …).


VOLATILITE : La volatilité de la valeur (ou du taux de rentabilité) d'un titre financier caractérise l'amplitude des variations de la valeur (ou de la rentabilité) de ce titre. Cette volatilité se traduit mathématiquement par une variance ou un écart-type. Dans une économie de marché, elle mesure en fait le risque de ce titre : plus un titre financier est risqué, plus son cours est volatil, et réciproquement.


VOLUME : Indique le nombre de titres échangés sur une valeur ou un marché.


– W –


WAKALA : Terme de finance islamique. C’est un contrat d’agence incluant, généralement, des frais d’expertise. Les banques l’utilisent souvent pour les grands comptes de dépôt : le client possède les capitaux investis, il nomme une banque islamique comme agent et paye une commission d'expertise pour rémunérer le travail de gestion des fonds par la banque.


WARM UP : Lors d'un placement important sur la marché, on appelle warm-up les réunions préliminaires avec les investisseurs réalisées par les banques d'affaires. Ces réunions permettent de prendre la température du marché.


WARRANT : droit d'acheter (ou vendre) une action à un prix donné à une date donnée. Certaines jeunes entreprises, et notamment les minières, émettent des warrants pour trouver un complément de financement. Cette solution est moins contraignante pour elles que l'émission d'une obligation convertible ou d'actions nouvelles.


WINDOW-DRESSING : On appelle opérations de window-dressing, des opérations faites en fin d'année pour embellir les états financiers. La date de clôture d'un exercice comptable étant purement arbitraire, l'entreprise pourra avancer ou retarder la comptabilisation de certaines charges ou produits pour modifier le niveau de résultat. Il est évident que le résultat n'est que déplacé dans le temps, et en aucun cas globalement modifié. Les charges et produits constatés d'avance constituent également une source d'ajustement : une appréciation plus ou moins restrictive a des conséquences directes sur le résultat de l'exercice. De même l'entreprise pourra se désendetter entre le 30 décembre et le 2 janvier pour présenter un niveau de dettes plus léger.


– X –


XAU : l'indice XAU est l'indice des valeurs minières or et argent coté sur la place de Philadelphie.


Cet indice est constitué par 11 minières or et argent, dont (à la date d'octobre 2007) Freeport McMoran Copper Gold et AngloGold Ashanti Ltd. qui représentent à elles seules 30% de l'indice XAU.


Autres minières représentées : Barrick Gold, Newmont mining, Kinross Gold, Goldcorp Inc., Agnico Eagle Mines Ltd., Gold Fields Ltd….


– Z –


ZONE EURO : La zone Euro est composée des pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et Slovénie. Chypre et Malte à compter du 01/01/08) qui ont adopté l’euro comme monnaie unique.